Depuis le 18 avril dernier, vous pouvez trouver dans les bacs l’excellent album de Hugh Laurie, Let them talk, qui reprend de grands standards du blues et de la country. Avec sa sublime voix, il nous plonge rien qu’en l’écoutant dans la Nouvelle-Orléans, dans un petit bar jazz et on se laisse aller au son de titres plus beaux les uns que les autres. N’hésitez plus un seul instant pour découvrir cet album. Vous avez encore des doutes??? Voici comment Hugh Laurie himself en parle dans le livret de l’album
« Je ne suis pas né en Alamama dans les années 1890. Vous avez du vous en rendre compte. Je n’ai pas été nourri à base de grain, récolté pour un patron ou chargé dans un wagon de train. Aucune gitane n’a prédit quelque chose à ma mère quand je suis né, et il n’y a aucun chien démoniaque sur mon chemin … à ma connaissance. »
Ce disque montre clairement ce que je suis : un anglais de classe moyenne, transgressant ouvertement les mélodies et la musique du mythique Sud américain.
Comme si cela ne suffisait pas, en plus je suis acteur ! Un de ces sots gâtés, qui n’est même pas allé à la boulangerie depuis une décennie et qui est incapable de trouver son chemin à l’aéroport sans une aide-soignante. Je ne serais pas surpris de trouver un caractère chinois tatoué sur mes fesses. Ou sur mon épaule, peu importe.
Et le pire de tout, je viens juste de rompre la règle d’or de l’art, de la musique et de ma carrière : les acteurs sont supposés jouer et les musiciens doivent s’occuper de la musique. Voilà comment ça fonctionne. Vous n’achetez pas du poisson chez le dentiste ou ne demandez pas un conseil financier à un plombier, alors pourquoi écouter un acteur chanter ?
La réponse est : il n’y a pas de réponse. Si vous accordez de l’importance à l’origine, la provenance et la généalogie, alors vous devriez aller voir ailleurs, je n’ai rien à vous offrir, rien qui vous intéresserait. »
Je crois qu’il sera en live dans le talk d’Allesandra Sublet ce soir
Exactement
Superbe album, j’adore ! J’ai choisi le même titre « Hugh Laurie chante le Blues » pour en parler sur La Boîte à Série on a trop écouté Patricia Kaas du temps de sa splendeur
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