L’année 2012 se termine sur la meilleure surprise qui soit avec la série Les Revenants.
L’année 2013 commencera avec une autre excellente surprise, une comédie, et qui vient, une fois n’est pas coutume, de OCS: Lazy Compagny. Dix épisodes de 26 minutes co-produits par Empreinte Digitale et Six pieds sous terre, et créée par Samuel Bodin et Alexandre Philip (vu aussi dans la série Vestiaires) pour jouer avec l’Histoire du Débarquement en Normandie de 1944.
Juin 1944. Le débarquement. L’aéroportée Américaine parachute ses meilleurs hommes au cœur de la France occupée. Les meilleurs ? Pas seulement… Quatre soldats totalement incompétents atterrissent en pleine campagne Normande. Si le monde est en guerre, eux ont bien l’intention de rester en vie, et de croiser des françaises aussi un peu… Maladroits, un peu lâches, attachants, ils sont la lie de toute l’alliance transatlantique. Alors que faire, à part les réunir pour mieux les surveiller? Ensemble, ils forment l’unité la plus spéciale de toute l’Armée américaine. Quatre abrutis qui, sans le faire exprès, vont changer le cours de l’Histoire. Ils sont la LAZY COMPANY.
Car bien que située dans une époque plutôt lointaine (la seconde guerre mondiale), Lazy Compagny est peut-être l’une des séries françaises les plus référencées que l’on ait faite depuis longtemps. Une série qui vit dans son temps et qui se nourrit d’une culture populaire accessible au plus grand nombre.
Il serait vain de dresser ici toutes les références que l’on retrouve dans la série mais de ce super soldat masqué, Das Némésis (qui empreinte clairement à Dark Vador), à la mode des films et séries musicales (la série se paye le luxe, comme dans beaucoup de séries américaines, d’un épisode musical, le 6ème de cette première saison, La Normandie du bonheur), en passant par l’univers des westerns (un épisode hommage à Alamo), des films de guerre que l’on connait tous, la série se joue de notre culture en faisant appel à une complicité naturelle avec le public.
La série n’hésite pas non plus à jouer sur les running gags comme le Sergent Chester (Alban Lenoir) qui a toujours le chic pour poser son pied sur des mines laissées là par l’ennemi.
Autre emprunt non négligeable: l’Histoire. Les grandes figures de la seconde guerre mondiale sont bien entendu présentes dans cette série: Winston Churchill se lance dans un pari avec le Général Paxton, De Gaulle et Hitler se retrouvent pour « un dernier souper » des plus explosifs. Comme sur toutes les autres références, les auteurs s’amusent à détourner l’Histoire et à s’amuser avec, sans jamais oublier ce petit supplément de drame (car oui on meurt dans Lazy Compagny, et ce malgré le ton de la comédie)
Ça donne envie !