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20 bonnes raisons de regarder Urgences en entier à nouveau (2/2)

20 bonnes raisons de regarder Urgences en entier à nouveau (2/2)
Claire Tirilly

Cette année, Urgences fête ses 20 ans. Et si ça vous semble bizarre, c’est parce que ça ne fait que 5 ans que cette série médicale exceptionnelle s’est terminée. Pour fêter ça, Season One vous donne 20 bonnes raisons de vous refaire l’intégrale de la série. Après avoir listé les raisons 20 à 11 (ici), voici la fin du classement des meilleures raisons de regarder Urgences à nouveau.

gant10. La série n’a pas peur d’aborder frontalement tous les thèmes médicaux. Grossesses qui se compliquent, attaques, questionnement du genre chez un patient d’une douzaine d’années, mais aussi ce qui touche les docteurs. Le cas du Dr Gant, en saison 2, incapable de supporter la pression, en est un exemple les plus emblématiques. Mais on peut aussi voir dans le traitement de l’addiction de Carter ou la perte des facultés mentales du Dr Gabriel Lawrence un regard sur la condition de médecin.

9. Le crossover avec New York 911 (Third Watch). En saison 8, la série propose une storyline qui voit Susan Lewis partir à New York à la recherche de sa soeur et de sa nièce. On commence dans Urgences, quand la petite fille appelle Susan pour la prévenir que sa sœur a recommencé à se droguer et raccroche de manière abrupte, et on continue dans la série sœur pour la résolution. Les deux séries, qui portent un regard qui se veut réaliste sur les urgences dans une grande ville se ressemblent beaucoup, et pour cause, John Wells, déjà aux manettes d’Urgences, est aussi à l’origine de New York 911. C’est l’occasion de mettre en lumière cette dernière, qui présente les policiers et les membres de la caserne d’un coin pas très bien famé de New York.

8. Les guest stars (2). Et je parle pas seulement de Susan Sarandon dans la dernière saison. Tout au long de ses 15 saisons, la série a accumulé un nombre de guest stars brillantes assez rares. Certaines, comme Sally Field pour le rôle de la mère maniaco-dépressive d’Abby, ont même gagné des prix pour leur performance dans Urgences. Et puis, dans le désordre, on notera James Belushi, Ray Liotta, Alan Alda dans un arc mettant en scène un brillant docteur qui perd ses capacités à cause d’Alzheimer, Ewan McGregor peu après Trainspotting, … La liste est longue, et avec raison.

ewan er

7. Les 5 premières saisons. Les années Doug Ross et Carol Hathaway. Les premières années sont sans aucun doute les meilleures. Les intrigues médicales sont plus intenses, les épisodes sont les plus innovants. « Blizzard », « Love’s labor lost », « Night shift », « Exodus », « Motherhood ».
Ces épisodes sont incontournables. Chacun à leur façon, ils montrent un aspect, souvent dramatique du monde médical et de la pression qui pèse sur les épaules de nos chers docteurs.

6. L’épisode en direct. La saison 4 s’ouvre le 25 septembre 1997 par un épisode exceptionnel. Ambush est en effet tourné en direct, et la présence des caméras dans l’hôpital est justifiée par le tournage d’un documentaire. Et comme la diffusion américaine se fait en deux fois, une fois pour la côte Est, une fois pour la côte Ouest, il existe deux versions de l’épisode. Pour prouver la véracité du “live”, la télévision de la salle de pause est allumée sur un match de basket live lui aussi auquel les acteurs font référence. Ce procédé est utilisé pour la première fois par une série dans Urgences, et sera reproduit plus tard The West Wing et 30 Rock. A noter que France 2 a diffusé ce fameux épisode en direct, autour de 4h du matin.

5. “Love’s Labor lost”. L’épisode 19 de la saison 1, est l’un de ces grands épisodes. Il est à la neuvième place du classement américain des meilleurs épisodes série de 2009. Ici Greene, encore résident en saison 1, doit faire face à un cas apparemment banal qui ne cesse de se compliquer au fil des heures et tente par tous les moyens de gérer la situation, en faisant au passage des erreurs. L’épisode rapporte 5 Emmys à la série en 1995, entre autre pour son écriture et sa mise en scène. Et avec raison. Il est difficile de décrocher les yeux de ce qui se déroule à l’écran. Poignant, fort, c’est un vrai coup de maître que réalisent et écrivent Mimi Leder et Lance Gentile pour la série, et ce sans tuer de membre du casting.

4. George Clooney avant la gloire. Difficile de l’oublier mais Doug Ross a permis au tombeur de la pub Nespresso de révéler son talent à l’approche de la quarantaine. A l’inverse de Patrick Dempsey, le beau gosse de Grey’s Anatomy, Clooney va transformer l’essai et devenir l’une des plus grandes stars d’Hollywood. Au crédit des auteurs cependant, un personnage particulièrement bien écrit, placé dans des situations qui permettent à l’acteur de montrer tout l’ampleur de son talent.

3. Julianna Margulies. S’il y a bien un autre membre du casting d’Urgences qui non seulement brille dans la série mais aussi réussit à la dépasser pour recréer des personnages forts, c’est elle. Son interpêtation brillante de l’infirmière Carol Hathaway dans le pilote a poussé les auteurs à changer la destinée du personnage et à l’intégrer au casting régulier. Pendant 6 saisons, Hathaway est l’incarnation de l’infirmière, la seule d’ailleurs qui ait une place dans la distribution régulière. Après son départ de la série, lié à celui de son partenaire à l’écran, George Clooney, Margulies fait des choix audacieux, intelligents et plus discrêts, comme dans Les Sopranos. Ils lui permettent de revenir en force en 2009 dans The good wife, avec un personnage à mille lieues de Carol Hathaway.

carter2. Carter. L’adolescente en moi a envie de crier Carteeeeeeeeerrrrr!!!!!!!! Mais s’il est à la seconde place ce n’est pas uniquement parce qu’il est charmant, gentil, et le gendre parfait. Non, la vérité c’est qu’Urgences est indissociable de Carter. C’est lui qui nous introduit au monde des urgences, quand on le découvre au début de la série, étudiant ignorant. Et au fil des saisons, on va le suivre, le voir grandir, s’affirmer, se tromper, faire des petites bêtises, des grosses, tomber amoureux, voir son coeur se briser, se découvrir, et au passage, devenir un médecin. Un bon. Son interpête, Noah Wyle est, avec Laura Innes (Kerry Weaver), l’acteur qui est resté le plus longtemps, soit 13 saisons sur les 15 que comptent la série. Et c’est sans surprise lui qui est le fil rouge de la dernière saison, son histoire permettant plus ou moins de relier la plupart des personnages. En 13 saisons, il aura ému, énervé, attristé, attendri, mais certainement pas rendu indifférent, et certainement permis de limiter en partie l’érosion des spectateurs après le départ de la plupart des membres du casting d’origine.

1. Parce que c’est vraiment une bonne série. Urgences ce n’est pas Grey’s Anatomy, pas House, ça ne ressemble à aucune série médicale actuelle. C’est mieux. C’est plus fin, plus adulte, plus innovant. C’est un concept assez simple à la base, mais qui réussit à être multiformes, plein d’épaisseurs différentes… L’un des portraits qui semble les plus fidèles du métier de médecin hospitalier.

Crédits: NBC

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