Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image
Scroll to top

Top

10 Commentaires

Ainsi soient-ils sur Arte: « Il était une foi… »

Alexandre LETREN

La review

LA SERIE
7.5
LE SCENARIO
7.5
LE CASTING
7.5
ORIGINALITE
8
7.6

BOULVERSANT

Quelle claque!!!

Le 11 octobre prochain, Arte proposera sa nouvelle fiction, Ainsi soient-ils. Une fiction audacieuse à plus d’un titre, autant sur le fond (un sujet pour le coup original) et sur la forme (un rythme inhabituel où l’on prend le temps de raconter une histoire). Le public entendra-t-il l’appel de cette série? On le saura d’ici quelques semaines. D’ici là, retour sur un projet audacieux

Paris , de nos jours . 5 jeunes candidats à la prêtrise entrent au séminaire des Capucins, un lieu d’études et d’apprentissage, ouvert sur son époque. Entre la fougue de leur jeunesse et la rigueur de leur engagement, ils seront mis à l’épreuve quotidiennement, tant au sein de l’institution que dans le frémissement de leur vie à l’extérieur. Sur le point de changer radicalement de vie, ils vont apprendre à suivre la voie de Dieu et devenir ses « ministres ». D’où viennent-ils ? Quelles expériences de joie, de douleurs ont-ils vécues ? Autant de questions qui hantent le Père Fromenger, directeur charismatique du séminaire, et son dévoué bras droit, le Père Bosco, lorsqu’ils accueillent Raphaël, Yann, Guillaume, Emmanuel et José dans leur nouveau monde. Malgré les divergences qui opposent le Père Fromenger, ancien prêtre-ouvrier aux idées progressistes, à son supérieur, l’ambitieux Monseigneur Roman, son intime volonté sera toujours de mener ses jeunes séminaristes vers une réconciliation avec euxmêmes. Entre espoirs et doutes, corps et esprit, paroisses désertées et intrigues vertigineuses du Vatican, une immersion inédite dans les couloirs de l’église.

On reproche assez souvent aux séries françaises de ne pas faire preuve d’originalité et d’être perpétuellement dans la copie des séries américaines. On ne pourra pas dire de telles choses à la nouvelle production d’Arte, Ainsi soient-ils. Non seulement en choisissant le sujet des séminaires, elle s’attaque à un sujet qu’à ma connaissance aucune série n’avaient abordés jusque là. Mais elle prend aussi un risque, celui de raconter notre société à travers le parcours de futurs prêtres.
Bruno Nahon, Producteur de la série: Malgré la proclamation de la mort de Dieu, les représentants de l’église dégagent un charisme qui me fascine depuis l’enfance. J’ai pensé que de jeunes séminaristes feraient des personnages intéressants, car organiquement porteurs de conflits, en eux-mêmes et vis-à-vis des leurs. J’avais aussi la volonté de raconter une histoire à différents niveaux de l’église, car le Vatican me passionne. Il restait à convaincre d’autres que moi !
Une personne a joué un rôle décisif dans l’élaboration du projet de la série, il s’agit de Pierre-Yves Bernard (Producteur de la série Minuit le soir): Puisque aucun d’entre nous n’avait encore créé une série, nous avions besoin d’un avis extérieur solide, surtout pas influencé par les codes de la fiction française traditionnelle, explique Bruno Nahon. La première cession a été mouvementé. Pierre-Yves nous a secoués pour que nous ayons davantage confiance en notre concept ! Grâce à lui, nous avons décidé de prendre Emmanuel, Raphaël, José, Guillaume et Yann au début du chemin, en première année du séminaire. L’idée a plu à la chaîne et la série était née.

Pour Vincent Poymiro (scénariste): ces jeunes séminaristes se posent les mêmes questions que tous ceux qui interrogent leur capacité d’engagement dans l’existence. Sauf qu’ici, le contexte rend chaque décision plus forte qu’ailleurs. La série dévoile des aspects très variés de la vie des séminaristes, hors des clichés vieillots. «Les héros ont un pied dans le monde spirituel et un autre dans le monde temporel, explique Arnaud Jalbert, chargé de programmes à Arte. Les candidats à la prêtrise passent en général la moitié de leur temps à l’extérieur du séminaire. Nous avions la conviction profonde que l’église nous emmène dans des lieux multiples, plus qu’aucune autre institution aujourd’hui. Dans Ainsi soient-ils, on passe des squats de sans-abris au plus haut sommet du pouvoir religieux ; on retrouve les personnages à l’université mais aussi dans des situations privées douloureuses. Les genres se mélangent, toutes les questions de l’humanité traversent la série (Vincent Poymiro).

On ne saurait que trop vous conseiller de suivre cette série, belle, émouvante et audacieuse. Une critique complète arrivera une fois la série terminée. Une émission Season One sera aussi proposé pour revenir sur la série courant octobre.

Source: Arte

  • Guillaume

    Hâte de voir cette série. Arte passe la seconde niveau série françaises c’est une bonne chose. (j’avais adorer les invincibles même si il sagissait d’une adaptation)
    Canal ne va plus avoir le monopole de la série du cable à la françaises (ok arte est une chaine gratuite mais arte peu espérer les mêmes niveaux d’audience que canal en crypté).
    Un peu de concurrence ne peu pas faire de mal. Surtout que certaines séries de canal sont surestimer et forcément de bon gout car de canal (je fait pas du canal bashing mais considérer que toutes ces séries sont nécessairement bonne car de canal est assez ridicule).

    • https://season1.fr Alexandre

      Elle enclanche la seconde seulement sur la qualité parce que je rappelle que la dernière série de Arte c’est Xanadu et ça fait plus de 1 an et demi si je ne me trompe pas. Quant à la prochaine, on l’annonce pour courant 2013. Avant d’être un concurent véritable à Canal+, il va falloir passer la seconde sur le nombre de séries et la rapidité à les mettre en place

  • Deadwood

    Est-ce le même David Baiot qui joue dans PBLV et dans « Ainsi soient-ils »?

    • https://season1.fr Alexandre

      Oui c’est le même et il y est très bien

  • Deadwood

    Que cela soit C+ & Arte doivent plus aller dans la régularité des saisons et plus de rapidité dans la prise de décision le renouvellement ou pas d’une série

  • Guillaume

    @alexandre C’est pas faut en effet (ah ah xanadu) mais bon j’ai envie d’être optimiste sur la fiction fr .Et puis arte qui fait de la série c’est une ouverture d’esprit pour une chaine qui à longtemps cru que son rôle était uniquement de faire du cinéma pour la télévision.
    Arte ne fait pas de distinctions entres les séries fr européennes et étrangères et à l’air d’en diffuser 1 chaque semaines.

    http://www.arte.tv/fr/les-prochaines-series-automne-2012/2940924,CmC=2945122.html

    J’ai bien aimé la redif de the Killing cet été j’avais manqué la 1ere dif. Par contre la programmation c’était au lance pierre (7 épisodes par semaines sur 2 soirées) heureusement que les enregistreurs numériques existes pcq les replays c’est 7 jours pas plus.

    • https://season1.fr Alexandre

      Oui Guillaume mais moi je l’a fait la distinction parce que c’est pas tout à fait la même chose d’acheter des séries et d’en faire. Quand on parle de rivaliser avec Canal+, c’est dans ce sens là qu’on l’entend

  • Guillaume

    Pardon recom direct j’avais mal lu le com de @Deadwood
    Il me semble avoir lu que Arte a déjà commander une S2.

  • Ekstrand Pierrette

    Je viens de regarder la première diffusion de votre série. Je l’ai trouvée très attachante, mesurée, bien filmée et bien interprétée. Le sujet est novateur : il réactualise des comportements humains vieux comme le monde mais centré sur le monde d’aujourd’hui, ses dérives,ses aveuglements ses absences de repaires, de spiritualité. Cette communauté des capucins , avec » Frère Etienne » comme berger nous donne l’image d’une église catholique plus ouverte au progrès des idées, plus intégrée dans la vie moderne, moins hypocrite. Montrer que l’église est une pyramide d’hommes et de femmes animée par la foi mais en lutte permanente avec ses faiblesses inhérentes aux êtres humains est une gageure. j’attends la suite avec impatience

  • Pingback: Fiction française: une saison en demi teinte? | Season One()