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Aux origines de FranceKbek avec Lily Thibeault

Aux origines de FranceKbek avec Lily Thibeault
Alexandre LETREN

Après In America et Lazy Company saison 2, OCS s’apprête à lancer sa nouvelle série maison, sous le label OCS Signatures et baptisée France Kbek (dont on vous avait parlé ici même il y a quelques mois). Avant de parler du contenu, de ce qu’est cette série, parlons d’abord de la mise en route du projet. Fin août dernier, quelques semaines avant le début du tournage de la série, nous avions parlé avec Lily Thibeault, comédienne sur la série et initiatrice du projet avec Marie-Eve Perron. Elle revient avec sur les origines du projet.

En quittant le Québec pour s’installer à Paris, Audrey était convaincue que sa nouvelle vie serait parfaite. Très vite, ses illusions tombent à l’eau. Plaquée par son mec, affublée d’une colocataire à la santé mentale douteuse et d’un boss qui voue une haine viscérale aux Québecois, elle ne sait plus où donner de la tête. Mais alors que la situation ne pourrait pas être pire, l’arrivée de Mélanie, son ancienne meilleure amie, plonge l’existence d’Audrey dans un tout autre niveau de chaos.

France Kbek s’annonce comme une série totalement déjantée et, avant de commencer à revenir sur les origines de la série, Lily Thibeault nous rassure sur la liberté dont ils ont profité pour mettre en place la série: « Avec OCS, on nous laisse beaucoup de liberté, et beaucoup de place pour laisser libre court à la créativité et au côté déjanté. Je pense même que OCS va nous permettre de l’accentuer encore plus. »

Season One: Je crois que c’est vous qui êtes à l’origine de France Kbek?

Lily Thibeault: Tout à fait. Avec Marie-Eve Perron (Audrey). On s’est mis à réfléchir sur cette série qu’on voulait faire ensemble. Je dois dire qu’elle a beaucoup changé depuis le début du processus d’écriture, notamment avec l’arrivée de Jonathan Cohen à la réalisation ou Jérémy Galan comme scénariste, ce qui est totalement naturel dès lors que d’autres personnes sont impliquées dans la travail de création. Ils ont apporté encore plus de folie à la série qu’elle ne l’était avant et c’est vraiment très agréable.

Season One: Comment est venue l’histoire de la série? Cette rencontre entre la France et le Québec?

L.T: Marie-Eve vit à Paris depuis maintenant quelques années, et moi même, pour le travail, je suis amené à venir en France souvent. A force de discuter de nos différences de vie, de nos rapports amoureux, du travail, bref tout ce qu’on ne fait pas de la même façon, on s’est dit qu’il y avait quelque chose à raconter. La série était initialement plus « girly« , plus Sex and the city, avec des anecdotes plus féminines. Avec l’arrivée des garçons, la série s’est bien entendue plus « masculiniser », amenant de nouveaux personnages. Et  la série a ainsi prit sa forme actuelle.

logo FRANCEKBEK

Season One: Le but du jeu est de jouer sur les différences, les clichés?

L.T: Totalement. Et de défaire aussi certains clichés par la même occasion. Mais là, ça a changé car au début, c’était la vision de 2 québécoises sur les français, sur le système français, l’administration. Maintenant, c’est plus le contraire. France Kbek montre davantage le regard des Français sur les Québécois. Du fait qu’il s’agit avant tout d’une série pour la France, j’imagine que c’est mieux comme ça.

Season One: Quitte à forcer le trait, notamment sur les accents? A vous entendre, vous n’avez pas un accent aussi fort que dans la série…

L.T: Oui parfaitement. J’arrive à complètement supprimer mon accent, tout comme Marie-Eve. Il faut savoir qu’ici au Québec, quand on apprend dans les cours de théâtre des grands textes français, on les apprend sans accent. Donc oui, ici on accentue la prononciation et on ressort les bonnes vieilles expressions comme « tabarnak » parce qu’on sait que ça va vous faire rire. Après, au tournage, on module forcement tout ça pour faire la différence entre les différents québécois qui entre en jeu.
Mais certains aspects décalés de la série ont été essentiellement accentués à la réalisation, même si nous aussi on s’était amusé à l’écriture à créer des situations un peu exagérées.

Season One: Est-ce qu’il y a des choses que vous pourriez faire chez vous dans une série et que vous pensez dure de faire chez nous? Est ce que vous pouvez aller plus loin?

L.T: C’est une excellente question. Il n’y a pas autant de chaînes qui diffusent de la fiction chez nous, il y en a principalement 3 et ça reste encore conservateur. Il peut arriver que de temps en temps on laisse de la place à de jeunes auteurs mais ça reste rare. On a de la chance que OCS nous laisse de la place pour travailler, nous jeunes artistes. Je ne sais pas si au Québec on oserait prendre ce risque. Si vous voulez voir du trash, des choses qui vont plus loin, c’est plus sur le web que vous les trouverez. En revanche, dès lors qu’on parle de création, c’est plus difficile. Ce sont souvent les mêmes auteurs qu’on voit, projet après projet. On est sans doute moins audacieux. C’est une chance pour Marie-Eve et moi de se retrouver à la tête d’une série chez vous.

Crédits: OCS

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