Call the midwife, honneur aux sages femmes
Imaginez le Londres d’après-guerre, les quartiers populaires en partie détruits par les bombardements allemands, les docks où les hommes s’épuisent de jour comme de nuit, et les rues grouillantes de mères et d’enfants, pas toujours très propres, pas toujours très gentils et qu’il faut bien pourtant soigner. C’est dans cet univers que se retrouve plongée Jenny Lee, l’héroïne de Call the midwife.
Le drama de la BBC, qui arrive sur D8 le 14 février, suit les mésaventures d’une jeune sage femme, Jenny Lee, dont l’un des premiers postes est dans un couvent au cœur d’un quartier déshérité de Londres. Elle se retrouve face à une pauvreté qu’elle n’imaginait pas, et dans des situations qui parfois la dépassent, mais avec toujours une ou plusieurs naissances au bout du compte. Avec elle travaillent un médecin et 6 autres sage-femmes, 3 religieuses et 3 jeunes femmes issues de la vie civile comme elle.
La série propose une galerie de personnages parfois un peu curieux mais attachants, comme “Chummy”, jouée par Miranda Hart, la dernière sage femme arrivée, un peu empotée mais profondément drôle et gentille. Ou encore Soeur Evangelina, une vieille religieuse dure, robuste, pas tendre avec les nouvelles, mais qui porte un profond respect à ses patients d’où qu’ils viennent.
Adaptée des mémoires de Jenifer Worth, la série porte un regard intéressant et rare sur un métier que l’on voyait jusqu’à présent peu à la télévision, et qui fait pourtant partie de nos vies à tous. Elle propose un véritable voyage dans le temps, à une époque parfois difficilement définissable, tellement la pauvreté change les données temporelles. Il n’y a pas forcément d’eau courante dans les appartements, ni même dans l’immeuble. Pas le téléphone non plus. Et on court ou on prend son vélo plutôt que la voiture. On découvre tout un univers oublié.
Chaque épisode se concentre sur une ou deux histoires liées à des naissances, mais pas seulement, proposant une vision rare de ce que pouvait être la vie dans cette partie de Londres que la guerre avait rendu encore plus pauvre. Mais la série est loin d’être larmoyante au contraire. Lumineuse, drôle quand il faut, elle s’adapte aux histoires qu’elle raconte pour en délivrer la meilleure version possible.
Call the midwife décrit aussi la vie d’un quartier des années 50, avec tout ce que ça peut avoir de solidarité, de joies et douceur. Nonnatus house, le couvent, est l’un des lieux les plus importants de la vie du quartier. C’est là que l’on passe faire la visite des enfants, ou les visites médicales de traditionnelles. C’est aussi là que se préparent les festivités de Noël.
La série de la BBC, avec ses 3 saisons et ses deux christmas specials, est autant reconnue par le public que la profession. En effet, elle est régulièrement nominée dans les diverses cérémonies qui récompensent la télévision au Royaume Uni, et Miranda Hart, l’une de ses actrices les plus emblématiques, a gagné en 2013 le National Television Award de la meilleure performance féminine.
Crédits: BBC
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