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Engrenages Saison 8 : ce qu'il faut savoir sur la nouvelle saison


Engrenages saison 8


Après 15 ans de récit sans filtre, Engrenages, une des meilleures séries au programme de Canal+, lève le rideau pour la dernière fois. Pour ce final, la série continue de mettre à nue la société française en suivant son évolution au fil du temps.

Un casting tout aussi puissant


Les premiers épisodes de l’ultime saison sont sortis ce 7 septembre 2020. Série policière française par excellence, nous y retrouvons pour la dernière fois Thierry Godard, Caroline Proust et Audrey Fleurot dans les rôles de Gilou, Laure Berthaud et Joséphine Karlsson, présents depuis les débuts en 2005.

Le casting de la der des ders donne la voix à Bruno Debrant et Tewfik Jallab, incarnant respectivement le commissaire Brémont et Ali ; sans oublier Kool Shen, dans les traits d’un chef de gang nommé Cisco.

Un casting de choc, pour une saison qui se veut dans la pure tradition de cette série.

Rien ne va plus !


À trop tirer sur la corde, il fallait s’y attendre. Gilou se fait prendre par l’IGPN pour protéger sa compagne Laure. Incarcéré avant de se faire juger, une mission à haut risque lui est proposée par le commissaire Brémont. Le jeu en vaut la chandelle : on lui propose de réintégrer la police en échange de son infiltration dans un gang de braqueurs. Mais c’est loin d’être chose facile, surtout quand c’est celui d’une figure du grand banditisme comme Cisco.

Sa femme Laure, qui n’est pas au courant, a d’autres préoccupations : avec son collègue Ali, ils découvrent le corps sans vie d’un mineur dans une laverie.

Joséphine, quant à elle, tentera de défendre bec et ongles le jeune Souleymane, le principal suspect. Dans le même temps, elle apporte son aide à son ex-codétenue victime de viol.

Enfin, l’atmosphère est électrique entre Lucie Bourdieu et Beckriche. La juge est à l’affût du moindre vice de procédure dont pourrait être coupable le commissaire.

Dans la digne lignée des saisons précédentes


La série française la plus longue de Canal+ ne déroge pas au principe qui fait son succès : coller à la société sans faux-semblant, dans ce qu’elle a de plus crue.

Criant de vérité grâce à une documentation précise des sujets traités, Engrenages nous entraîne dans les tréfonds du 18ème arrondissement de Paris.

Sans surprise, la saison s’ouvre avec un cadavre : un plein écran sur le corps d’un jeune immigré retrouvé dans le tambour d’un lave linge d’une laverie du quartier de Barbès.

Un retour sur image d’une affaire réelle, où les corps de trois jeunes immigrés endormis dans une machine à laver ont été photographiés et publiés dans les pages du journal Le Monde.

La directrice artistique et de l’écriture Marine Francou a révélé avoir eu l’intuition que le point de départ de cette ultime saison devait être la mort d’un migrant sans identité. L’article du Monde, avec son cliché percutant, a fait le reste.

Au travers de ce corps sans vie, la saison 8 s’attaque, dans sa trame principale, aux mineurs laissés à l’abandon et à la violence qui en émerge.

Cette saison ne fait pas l’impasse sur la criminalité quotidienne, avec son lot de larcins et d’histoires entre bandes ennemies, qui reste le quotidien des services de police et des tribunaux. Ces nombreux conflits s’entremêlent autour de l’affaire principale en donnant un rythme soutenu où la frontière entre malfrats et policiers se confond.

Une vraie conclusion


C’est en délivrant une véritable fin que s’achève Engrenages. Un épilogue qui parachève l’état d’esprit de ces personnages, tous aussi charismatiques que sombres.

Une huitième et dernière saison où la DPJ fait face à ses actes. Un dépôt des armes tout aussi émouvant pour les acteurs, l’équipe de production que pour nous, le public.

Un sentiment de vide consolé par la satisfaction d’une série qui se termine sans laisser de zone d’ombre.

Pour les curieux, le premier épisode est disponible gratuitement sur la plateforme de distribution MyCanal, de quoi vous donner l’eau à la bouche.