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Un Commentaire

Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 12

Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 12
Christophe Brico

A l’occasion du 54ème Festival International de la Télévision de Monte-Carlo, Season One va suivre pendant 3 mois les équipes du Festival et vous raconter l’histoire de cet événement qui compte dans le monde audiovisuel. Le dispositif que nous avons mis en place vous permettra à chaque rendez-vous de découvrir également la version « audio » de nos rencontres, afin de mieux connaître les acteurs à l’oeuvre sur ce Festival. Pour ce nouvel et dernier entretien, nous sommes toujours avec Laurent Puons, C.E.O…

Episode 12: Dernière ligne droite

Season One a eu l’opportunité de suivre de près la fabrication du 54e Festival de Télévision de Monte-Carlo. Depuis 12 semaines, nous avons essayé de vous faire partager le témoignage de celles et ceux qui fabriquent cet événement majeur de la télévision en Europe, et ce faisant, en décortiquer la construction.
Notre ultime entretien, enregistré à 12 jours du début du Festival, sera un tête à tête avec Laurent Puons, bouclant ainsi la boucle de ces rencontres. La proximité imminente de l’événement est un moment particulier. Pour l’essentiel, les dés sont jetés, les équipes ont fait leur possible pour créer le meilleur Festival possible. La programme est globalement en place. La liste des invités pratiquement bouclée. Les festivités sont prêtes à commencer. Pourtant, ce n’est pas un moment de repos. Jusqu’au dernier jour, tous essaierons d’améliorer ce qui peut l’être, éliminer les incertitudes. A l’aube de ces derniers jours, Laurent Puons a profité de ses dernières heures de repos pour entamer le sprint final dans les meilleures conditions : “Je me sens bien. Je sors d’un week-end à la campagne. Je me suis ressourcé, et je suis d’attaque pour la dernière ligne droite, qui va être stressante. On est jamais à l’abri de nouvelles confirmations, mais aussi d’annulations. Faut être paré à ça. Tout à été fait auparavant, maintenant c’est la gestion des derniers petits détails.”. C’est effectivement une des caractéristique de ce type d’événement : tout bouge jusqu’à la dernière minute, comme nous le confirme Laurent Puons : “C’est ça l’événementiel. Si l’on veut travailler dans la quiétude et la sérénité, on ne fait pas ce métier là !”.

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A l’heure du bilan pour cette série d’article, nous faisons le point sur les objectifs que s’est fixés Laurent Puons et sa perception de la 54e édition à venir : “Un de mes premiers objectifs c’est la compétition (Les Nymphes d’Or, ndlr). La compétition est le coeur du Festival et il me semble primordial de la développer, de façon à lui donner la notoriété qu’elle mérite. On a mis un certain budget sur le développement de la compétition, pour inviter un maximum de programmes nominés, de façon à ce qu’ils soient tous représentés durant la soirée de clôture. Pratiquement tous les talents ou producteurs que nous avons invités ont répondu favorablement. C’est encourageant pour l’avenir. La compétition sera donc représentée de façon considérable sur le Festival de Télévision, elle sera de qualité. La compétition est très internationale, nous avons resserré le nombre de nommés, pour affiner, être le plus aigus possible dans la qualité de cette compétition. C’est un choix stratégique si l’on veut que la compétition obtienne la notoriété qu’elle mérite.”. Globalement, la plupart des programmes nommés seront représentés lors de la cérémonie. La capacité de la Nymphe à être une récompense reconnue, à la fois du grand public et des diffuseurs est un élément essentiel du développement du Festival. C’est l’aimant qui permet de développer le reste, un peu à l’image de la façon dont le Festival de Cannes s’est construit. Sans doute l’énorme différence est que les enjeux commerciaux de la télévision sont plus immédiats, plus impératifs, et se jouent sur des périodes de temps très courts. Dans le même temps, la télévision s’est internationalisée, peut-être plus que le cinéma. Aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les télés américaines, anglaises ou allemandes qui arrivent jusqu’à nous, mais aussi scandinaves, italiennes, israéliennes, mexicaines, brésiliennes, ou encore japonaise. Et le temps s’est aussi réduit, les shows américains qui concentrent la plus large part d’audience, sont disponibles chez nous le lendemain de leur diffusion sur les terres de l’oncle Sam. Et ce n’est sans doute encore que les balbutiements de la globalisation des programmes disponibles sur nos écrans. “C’est vrai que les show américains ont la chance d’être représentés par des talents internationaux, que tout le monde va connaître. En revanche, le Festival de Télévision est un festival international, qui organise une compétition internationale et se doit de regrouper des programmes qui viennent des quatre coins du monde. Il est vrai que le programme norvégien, le programme israélien, le programme australien est peut-être moins connu que le programme américain. En revanche dans leur pays, les talents ou les producteurs qui ont été nominés sont emblématiques.”. Internationalisation qui est aidée par la machine à remake d’hollywood qui reprend de plus en plus de séries pour en faire une version “US” avec plus ou moins de succès. Rien que dans le palmarès de cette 54e Édition du Festival, nous pouvons citer Hostages (Israël), Broen (Danemark/Suède) ou encore House of Cards (US), qui est l’adaptation d’une mini-série anglaise.

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Autre clé de voûte du Festival : l’ouverture au public. Depuis le début de nos entretiens et tout au long de ces 3 mois d’exploration, cet aspect du Festival a toujours été au coeur des préoccupations de l’organisation. Comment ouvrir plus ? Comment attirer plus de gens ? Ce sont des questions qui ont guidé également la fabrication de cette 54e édition. “Un de mes objectifs était d’ouvrir le Festival au public. A mon sens, le public va faire du Festival un événement encore plus connu que ce qu’il était. Depuis que j’ai pris la tête du Festival, on essaie chaque année de proposer au public un contenu de plus en plus important. On a entre 8’000 et 10’000 personnes qui viennent assister au Festival, que ce soit pour les autographes, les projections ou les soirées d’ouverture et de clôture, qui sont ouvertes au public. Nous sommes sur la bonne voie.”. C’est finalement la tentative de mettre en place un cercle vertueux, un triptyque fonctionnel entre le contenu du Festival, incarné par la compétition des Nymphes, une ouverture au grand public élargie qui permet d’augmenter l’intérêt de ce dernier pour le Festival et donc susciter celui des médias qui, s’en faisant l’écho, attirent des talents et des programmes de plus en plus nombreux, importants et de qualité.

En conclusion de cet ultime rencontre, nous évoquons l’avenir. “La stratégie mise en place fonctionne. On travaille beaucoup sur les réseaux sociaux, on est partis de 100 fans (Facebook, ndlr) en 2011 on est à plus de 30’000 en 2014. Il faut que l’on continue, que l’on se remette en question. Les cartes OMG ont bien fonctionné, mais je pense que l’on peut les faire fonctionner encore beaucoup mieux.”. Laurent Puons nous confirme que la stratégie est à moyen, voire long terme. Il ne s’agit pas de tout réinventer à chaque édition, mais bien de faire grandir, d’affiner, ce qui est en place et fonctionne. Néanmoins, une nouveauté est déjà annoncée pour la 55e édition : la durée. “On aura une journée de plus l’année prochaine. Une opportunité de plus pour présenter du contenu pour le public.“. Et Laurent Puons ne manque pas de souligner le travail accompli par ses équipes. “On fait un job qui peut être plaisant mais qui demande beaucoup !”. Nous laissons la phrase de conclusion de cet article au Chef d’orchestre. Il ne nous dévoilera rien de plus sur l’édition 2015, mais avouera simplement : “Vous commencez à me connaître, vous savez que je veux toujours faire mieux !

Crédits : Festival de Télévision de Monte-Carlo

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Retrouvez Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 10
Retrouvez Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 11

This is the end?? Non, ça ne fait que commencer. Place à présent à l’édition en elle même du Festival. Season One sera pour l’occasion bien entendu très présent sur place, mais vous réservera aussi pas mal de petites choses bien agréables je pense: articles, interviews…et une émission spéciale chaque soir. RDV donc dès le samedi 7 juin!!!