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Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 7

Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 7
Christophe Brico

A l’occasion du 54ème Festival International de la Télévision de Monte-Carlo, Season One va suivre pendant 3 mois les équipes du Festival et vous raconter l’histoire de cet événement qui compte dans le monde audiovisuel. Le dispositif que nous avons mis en place vous permettra à chaque rendez-vous de découvrir également la version « audio » de nos rencontres, afin de mieux connaître les acteurs à l’oeuvre sur ce Festival. Pour ce nouvel entretien, nous sommes toujours avec Laurent Puons, C.E.O., accompagné de Louise Zuffrey, attachée de presse en charge des équipes vidéo jusqu’à l’année dernière et aujourd’hui en charge des Talents américains.

Episode 7 : Filmer le Festival

Cet épisode est pratiquement une mise en abîme. Pour notre septième entretient au coeur du Festival de Télévision de Monte-Carlo, nous abordons aujourd’hui les équipes de tournage qui travaillent pour le Festival. Laurent Puons nous donne le cadre général : “Cette année nous avons retenu Monaco Broadcast, qui va nous fournir des équipes ENG (Équipes complètes vidéo et son, NDLR.), qui sont présentes pour la totalité de l’événement et le couvrent dans toute sa durée, de l’ouverture à la clôture. Le Festival c’est des soirées, des événements dédiés au public, des activités presse, des projections en avant-première. Les équipes sont à la disposition du Festival pour couvrir l’événement dans sa totalité”. Précisons que Monaco Broadcast est une société prestataire du Festival. Au risque de toucher à l’évidence, à l’image de son objet, le Festival tient à se mettre en images. C’est Louise Zuffrey qui nous détaille le dispositif : “Nous avons une personne au sein du Festival, une Chargée de Production, qui organise un planning sur mesure pour les différents sites de tournage pour qu’ils puissent optimiser au maximum une journée type, afin de ne pas louper les événements spéciaux ou la remise des prix de l’URTI (Union des Radios et Télévision Internationale, NDLR). Cela peut être un événement public comme privé”. L’idée est claire : tirer le maximum de ces 3 équipes afin de disposer d’un maximum d’images du Festival. Comme nous avons eu l’occasion de l’aborder précédemment, le Festival de Télévision de Monte-Carlo, à l’image de celui du cinéma de Cannes, est un événement qui se veut médiatique, et un dispositif relativement important est mis en place afin d’en garantir l’exposition.

Afin de proposer une véritable plate forme de télévision sur le site, le Festival organise deux plateaux de télé clefs en main à l’usage des médias qui veulent “voyager léger”. Louise Zuffrey nous explique : “Les équipes ENG du Festival c’est une grosse structure. On met à disposition un grand plateau, les télés préparent des émissions, nous les proposent, on accepte et une responsable du planning l’incorpore dans le planning, on parle d’une plate forme d’interviews, et organise le planning d’une plate forme pour une journée d’interviews.” Et donne quelques exemples de chaînes qui ont fait usage par le passé de ces plateaux : “On a Orange qui vient faire des plateaux, France 3, RTL9, MTV Greece qui utilise le “petit plateau”, structure à deux caméras qui permet de faire des montages en “face à face”. et Nous avons aussi un petit module, un cameraman et un preneur de son, dans le Grimaldi Forum, face à la vedette.” Laurent Puons ajoutera notamment la RAI et Sky à la liste des chaînes. Là encore il est clair que le Festival cherche à avoir les moyens de ses ambitions. Pour de la télévision c’est un dispositif assez important qui est mis en oeuvre. Il nous rappellera également que trois chaînes américaines people couvrent l’intégralité du Festival également. Louise Zuffrey nous rappelle lesquelles : “Il y a Access Hollywood, qui couvre les tapis rouges aux Golden Globes, par exemple, E Entertainment et Extra, mais aussi Getty qui est plus connu aux niveau des images.

Pour revenir au contenu plus général du Festival, des choix sont faits. Par exemple, Laurent Puons nous explique pourquoi les Masterclass du Festival ne sont pas forcement enregistrées : “Les Masterclass sont la partie “Business” du Festival. Il est vrai que nous essayons de les filmer mais le contenu du Festival est tellement riche que les 3 équipes qui nous sont mises à disposition ne nous permettent pas de tout couvrir. Donc parfois nous devons faire des choix”. Cela démontre un peu plus l’axe qu’a choisi le Festival pour construire sa notoriété, priorité aux Talents et donc vers le grand public. Pourtant, contrairement à ce que l’on peut imaginer, ce sont les équipes du Festival qui restent maîtres à bord, comme nous le confirme Louise Zuffrey : “En fait c’est le Festival qui décide, donc on n’est pas embêté par les agents sur des questions de vue, de prise de vue ou de durée.” et à Laurent Puons de préciser : “On établi un planning en fonction des demandes des différentes télévisions, ce planning est soumis au publiciste de l’agent et après d’un commun accord normalement cela ne pose aucun problème, ils vont choisir telle ou telle émission. Il est peut-être arrivé qu’un talent ne souhaite pas faire tel ou tel plateau parce qu’il ne se sent pas concerné par la thématique, par exemple, mais cela n’arrive que très rarement.”. Globalement tout le monde semble y trouver son équilibre. Sur le dispositif, Louise Zuffrey nous précise que c’est Jenny Godula, qui assurera le rôle d’interviewer “officiel” du Festival : “Pour les interviews que l’on organise, c’est Jenny Godula qui interviewe toutes les vedettes pour des interviews de 5min que l’on met à disposition sur une plate forme de vidéos pour les télés qui ne peuvent pas se déplacer.” Ce qui nous conduit à parler un peu plus de la technique. Louise Zyffrey : “Les montages sont mis en ligne rapidement, car un monteur est présent au Grimaldi Forum, pour monter les sujets et mettre les images en rushs sur la plate forme d’images.” et Laurent Puons d’ajouter : “D’ailleurs on a tous les soirs un highlight de la journée, day one, day two, day three, day four et day five.”. Pour ce qui est de l’usage de ces images, il y a une procédure simple, comme nous le précise Louise Zuffrey : “C’est tres simple, vous allez sur le site du Festival (www.tvfestival.com), vous vous enregistrez, on reçoit la demande, on la valide, et vous devez mentionner les crédits.”

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Pour conclure, à un peu plus d’un mois du début du Festival, nous faisons le point sur les vedettes déjà confirmées. Laurent Puons nous donne son bilan d’étape : “C’est vrai qu’en terme de qualité par rapport aux dates, on est bien par contre on attend encore du plus lourd. Dans les quinze jours à trois semaines qui viennent on devrait encore avoir des confirmations d’un niveau encore supérieur à ce que l’on a eu comme talents jusqu’à maintenant. Mais en terme de niveau, du côté séries, on est bien. Cette année on a travaillé sur la qualité.”. Nous évoquons notamment la présence du cast de The Blacklist au sujet duquel Laurent Puons nous avouera sa confiance dans le talent de l’actrice principale du show : Megan Boon. Et nous évoquons également Black Sails, Once upon a time, Devious Maids, ou encore la présence confirmée de Jeremy Piven (Entourage, Mr. Selfrige) qui aura une double actualité avec la sortie du film Entourage prévu en Juin 2015. Et il semble que le meilleur reste à venir.

Crédits: telesphere.fr/ digital-vision.tv

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Retrouvez Il était une fois le Festival de Télévision de Monte-Carlo Episode 4
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A suivre…