Juliette vous parle de Person of Interest
Série Américaine à ne pas confondre avec Pinterest, qui n’a rien à voir, bien que j’aurais quand même bien envie d’épingler le héros, mais ça, c’est une autre affaire… Elle est diffusée depuis 2011 et compte déjà donc 3 saisons (la 3ème est en cours de diffusion). Là, vous vous dites que je touche en matière de soustraction… Ouais, mec !
Quel est le pitch, Maryse ?
Et bien c’est très simple, Jean-Pierre !
Harold Finch, milliardaire, a conçu une machine de surveillance de masse grâce à toutes les données de la NSA ( !! ) qu’il avait mise à la disposition du gouvernement. Mais, ce que le gouvernement ignore, c’est que cette machine est capable de prédire des crimes et actes violents (façon minority report, mais en moins Tom Cruise) en ressortant les numéros de sécurité sociale des victimes ou coupables. Harold Finch s’est donc équipé d’un beau gosse ancien agent de la CIA, John Reese, pour jouer à la bagarre contre les méchants.
Bon… sans l’aide d’Obama et de son Obamacare, cette série n’aurait jamais pu voir le jour, où alors, pas en plein New York mais à Melun, à la CPAM de Melun… avec Josiane et sa robe à fleurs qui ressort toutes les demandes de remboursements faites sur le mois dernier. Vous avez votre carte vitale ? Par conséquent, beaucoup moins d’intérêt au niveau de la personne. Play in words. Bouyah !

Si vous êtes en arrêt de travail pour un panaris, que vous soyez victimes ou coupables, nous vous retrouverons…
Parlons un peu des acteurs principaux…
Nous avons Michael Emerson, que j’aime personnellement beaucoup. Il joue Harold Finch. Le milliardaire pas très beau mais super intelligent et un peu estropié de la pa-patte, puisqu’il boite un peu. Lui, c’est le cerveau des opérations. Il connait la machine, la comprend, connait ses failles.
Michael Emerson, c’est ma petite praline à moi. Je trouve cet acteur très talentueux. Bien qu’il soit Américain d’origine je trouve qu’il y a un petit something de Britannique chez lui, et j’aime beaucoup ! J’aime quand Harold interpelle John Reese en criant de sa voix un peu tremblante : « John ! »… ça me rappelle lorsque Benjamin Linus, de LOST, interpellait John Locke. Cela fait partie des bons souvenirs de LOST.

Michael Emerson alias Harold FInch
Nous avons également, Jim Caveziel dans le rôle de John Reese, ancien agent de la CIA errant dans la tristesse et la culpabilité de n’avoir jamais pu déclarer ses vrais sentiments à la femme de sa vie avant qu’elle ne se fasse tuer. Du coup, hop, on a un héros torturé, avec des valeurs solides de « make the right thing » très américaines, méga beau gosse, et qui sait se battre sans froisser son costume !

John Reese avec son petit regard de gentleman cambrioleur…
Vu le pitch de départ avec la machine qui prédit ce qu’il va se passer, on aurait pu croire qu’il aurait été difficile de faire évoluer les personnages. L’un, Harold Finch, est très souvent dans son immeuble secret proche de tous ses écrans pour recevoir les informations de la machine et aider John Reese sur le terrain en lui servant de GPS. L’autre, John Reese, est sans arrêt sur le terrain, dans l’action, aidé par Harold à travers une oreillette. Les scénaristes ont bien réussi à rendre cette série vivante, bien qu’ils soient tout de même rarement en contact physique. L’un ici, l’autre là.
Bien sûr, on joue beaucoup du téléphone ou de l’oreillette. L’oreillette a même été primée dans la catégorie « meilleur second rôle féminin » lors de la cérémonie des Cérumen Awards. La technologie a un rôle important dans cette série, mais est vraiment bien utilisée. Il est vrai que je me marre un peu lorsque l’on voit John Reese seul dans la rue, parler. Le réalisateur a dû se dire : « ouais, non, là on te prend vraiment pour un barjot, on comprend pas que tu parles avec Harold… », du coup, dès que John parle à travers son oreillette, il s’appuie sur l’oreille… mouais…
Donc… se tapoter sur l’entrée du conduit auditif permet d’actionner le bouton ON/OFF de ton oreillette… yeah… right… mais par contre, où se trouve le micro dans lequel tu t’exprimes, John ? Non mais moi, je veux bien tout admettre, mais là… on part sur un micro dedans ton oreille, donc quand tu parles, Harold doit galérer pour t’entendre ! Le mieux serait de tordre ta bouche sur le côté afin de diriger le son vers ton oreille, façon attaque cérébrale, pour une meilleure compréhension. Mais là, du coup, tu perds ton côté froid du beau gosse ténébreux poivre et sel…

John Reese and the Oreillette
Mmmmoui… parlons de ce côté Yum Yum de John Reese. Un bon acteur au demeurant, grand et beau gosse. La quarantaine. Miam. Slurp. Je dois admettre que j’en ferai bien mon plateau repas. Cependant, le côté ténébreux et torturé est un peu trop présent. Ne serait-ce que dans sa voix. John Reese parle d’une voix monocorde et pratique le « chuchoté fort ». On dirait mon père quand il essaie d’être discret ! John parle toujours de la même façon. Il chuchote fort, comme s’il revenait d’un concert de métal où il aurait gueulé comme un veau et serait en prise à des acouphènes. Il est en quelque sorte, en économie d’énergie de corde vocale. Ce héros est beau (je l’ai déjà dit) et porte des marcels sous ses chemises. Là aussi, c’est typiquement américain. Je pose la question ouvertement : « Qui fait ça ? ».
Person of Interest, moi, j’ai envie de dire que c’est une bonne « entre-série ». Je m’explique. Une série que l’on prend plaisir à regarder en attendant que les épisodes d’une vraie bonne série palpitante sortent.
Bien que la réalisation soit impeccable, les épisodes sont construits sur le même schéma. On voit les personnages principaux évoluer un petit peu à travers les saisons. Leur relation s’étoffe un peu. Mais, selon moi, on retrouve pas mal de clichés de séries d’action américaine.
Le tandem à la vie comme à la scène. Le moche intelligent, le beau gosse fort.
Lorsque Finch et Reese bossent sur un nouveau cas, Reese est sur le terrain et prend des photos qui… ne servent à rien… ah, si ! Au temps pour moi, les photos servent à Finch pour qu’il les colle sur un grand panneau de verre dans son bureau secret. Parfois même, il tend des fils de couleur d’une photo à l’autre. Et ça, j’ai jamais trop compris pourquoi… une sorte de macramé américain certainement… Mais soyons réalistes, vu qu’ils résolvent les cas en 2 heures, ils ont tout juste le temps d’aller chez Photo Service déposer leurs pellicules pour les faire développer en tirage mat… non, j’vous l’dis moi, c’est pô une vie !

« Je finis mon shooting et je passe chez Photo Service, bisous Harold! »
Lorsque la machine ressort le numéro de sécurité sociale, Finch arrive rapidement à trouver la personne concernée sur les Internets. Ce que je vais dire vaut pour touuuutes les séries du monde… Comment arrivez-vous à obtenir une photo portrait HD bien cadrée de face de la victime ? Sérieusement ? Si tu vas sur les internets et que tu cherches une photo de moi, tu trouveras tout sauf ça ! Allez, vas-y, essaie ! Tape « Juliette Pirouette » sur Google images, tu trouveras une photo de mon jambon tatoué, une photo de Dr Quinn, une photo de moi habillée avec des sacs plastiques quand j’avais 16 ans, mais pas une seule photo exploitable par les services de police !!

Harold et tous les portraits HD de face qui n’existent pas!
Un autre cliché. Lorsque les personnages se donnent rendez-vous dans des lieux publics, type restaurant, pour discuter discrètement d’une affaire ou se transmettre un document hyper secret dans une enveloppe kraft… Finch est déjà attablé, Reese le rejoint. Ils échangent deux mots et Finch s’en va laissant Reese tout seul…. Cette scène n’existe pas ! Si tu fais ça dans une brasserie parisienne, ça donne :
Finch déjà attablé seul.
Le garçon de café : « Vous attendez quelqu’un ? parce que j’ai une table de 10 qui va arriver, je peux prendre la chaise ? … Vous avez choisi ? »
Reese le rejoint.
Le garçon de café : « Messieurs, vous pouvez pas rester ici sans consommer. Il faut consommer. Je vous sers quoi ? »
Ils échangent deux mots et Finch s’en va.
Le garçon de café « Monsieuuuuur ! Vous n’avez pas réglé !! Putains de ricains !!»
Tant qu’on est dans les scènes de resto, on ne voit jamais les héros manger ! Moi, j’aimerais bien les voir bouffer des hamburgers, qu’ils s’en mettent partout sur les doigts, qu’ils parlent la bouche pleine. Ça les rendrait plus réels. De la même manière, les filles bonnasses et notamment la jolie MILF Zoe Morgan, jouée par Paige Turco, se retrouvent toujours face à leur assiette, et caressent la nourriture du bout de leurs fourchettes, jouent avec la nourriture d’une manière très sensuelle, infantile et boudeuse. Comme si les comédiennes disaient « Non, mais moi la nourriture, ça ne m’intéresse pas. Je ne pratique pas. » Bande d’anorexiques !!

John a tellement envie de l’appeler « Maman »…
Je me moque, je me moque, mais je suis assidûment cette série car elle se laisse regarder. La trame de fond se tisse entre les personnages et l’on sent que la tension monte au cours de la troisième saison, la machine n’est plus une simple machine… J’attends avec impatience son dénouement.
Faites-moi confiance, allez-y, regardez ! Je n’attends qu’une chose… que mon numéro de sécu remonte dans la machine pour que John Reese me retrouve… Depuis la première diffusion de la série, en 2011, je suis toujours épilée nickel !
You are being watched. The government has a secret system: a machine that spies on you every hour of every day. I know because I built it. I designed the machine to detect acts of terror, but it sees everything. Violent crimes involving ordinary people, people like you. Crimes the government considered irrelevant. They wouldn’t act, so I decided I would. But I needed a partner, someone with the skills to intervene. Hunted by the authorities, we work in secret. You’ll never find us, but victim or perpetrator, if your number’s up… we’ll find you.
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