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Jusqu’au dernier avec Flore Bonaventura

Jusqu’au dernier avec Flore Bonaventura
Alexandre LETREN

Seconde et (déjà) dernière soirée pour la série de France 3 Jusqu’au dernier (merci la programmation de France 3!!!) ce mardi à 20h45. Dans les 3 derniers épisodes de cette saga familiale, on retrouvera toujours Valérie Karsenti, Brigitte Fossey, Lionnel Astier, Marie-Christine Barrault…et Flore Bonaventura. Tête d’affiche l’an passé de la série La source sur France 2, puis au casting du dernier Klapish, Casse-tête chinois, la jolie comédienne revient pour notre plus grand plaisir dans une série et on ne s’en plaindra pas. Rencontre avec une artiste à surveiller dans les prochaines années et que nous avons pu rencontrer.

Retrouvez notre critique de la série ici
Retrouvez notre interview de Brigitte Fossey ici

Season One: Comment vous pouvez nous présenter votre personnage et la façon dont vous avez travaillé avec ces deux comédiennes que sont Valérie Karsenti et Brigitte Fossey?

Flore Bonaventura: Sybille est une étudiante de 21 ans, à la vie plutôt protégée, avec des parents qui, à priori, s’aiment, une grand-mère présente, pas de soucis financier et à qui il va arriver une tragédie (le meurtre de son père). Toutes ses illusions vont alors voler en éclats.
L’alchimie avec Brigitte et Valérie s’est faite assez facilement finalement car ce sont deux comédiennes très généreuses et qui ont su m’écouter, me mettre en confiance et me porter ce qui est vraiment très agréable. On ne s’était pas beaucoup vu avant le tournage de la série, on avait juste fait une lecture. En arrivant à Marseille, on s’est fait un resto toutes les 3 et le feeling est passé tout de suite. On s’est ensuite plongé dans l’histoire et, à l’image de nos 3 personnages, on s’est serré les coudes pour travailler. C’est vrai que j’étais aussi très impressionnée de jouer avec ces deux comédiennes mais je m’en suis servie pour camper Sybille qui est une jeune fille perdue, qui ne comprend pas bien ce qui lui arrive et donc ça m’a aidé à être un peu plus dans la fragilité.

Season One: Jusqu’au dernier renoue avec le genre de la grande saga comme on sait en faire en France. C’est un genre qui est nouveau pour vous. En quoi ce format est différent de celui d’une série comme La source ou Magellan?

F.B: Dans Magellan, j’avais un petit rôle donc pas nécessairement beaucoup de choses à défendre. La différence réside plus dans la place des personnages principaux dans chacune des deux séries. Dans Jusqu’au dernier, nous sommes 3 personnages principaux donc c’est un vrai travail à 3 que l’on fait et moins un travail « personnel » comme j’ai pu avoir sur La Source.
Il y avait une différence dans la manière de diriger les comédiens car François (Velle, le réalisateur) a travaillé aux Etats-Unis (sur Bones par exemple ndlr) et je me rend compte en regardant les épisodes ce que rend son travail sur la série. Il y a un côté « américain » je trouve dans les images et les plans.

MONACO-TV-FESTIVAL

Crédits: VALERY HACHE/AFP/Getty Images

Season One: Il arrive beaucoup de choses à Sybille en 6 épisodes. C’est intense comme rythme à la fois pour elle et pour vous aussi…

F.B: Sybille a été un personnage difficile à trouver pour moi. Déjà parce qu’elle est un peu plus jeune que moi et dans l’écriture, elle était vraiment décrite comme « une ado ». Avec Valérie, on a du légèrement changer des dialogues qui ne collaient pas, pour trouver un rapport mère-fille qui ne fasse pas trop ado avec sa mère car ce n’était pas le sujet. L’autre difficulté c’est que Sybille pleure beaucoup et j’ai été plongé pendant un moment dans quelque chose de dramatique et c’est assez fatiguant si on veut le restituer correctement à l’image.

Season One: François Velle réalisateur, il est comment? Et est-ce que le fait qu’il soit aussi scénariste change sa façon de diriger les comédiens?

F.B: Il est d’un calme incroyable sur le tournage ce qui est vraiment agréable pour nous car cela permet de rester bien concentré malgré le rythme soutenu d’un tournage en télé. Il est très à l’écoute et son expérience de scénariste rend possible au moment du tournage de « réécrire » certaines scènes si besoin. C’est quelqu’un qui est très ouvert, qui écoute nos idées et ce fut une très belle rencontre pour moi.

Season One: Depuis un an, vous êtes une comédienne que l’on commence à beaucoup voir dans pleins de rôles différents. Ça semble bien se passer pour vous. Est-ce que ça change la donne dans le choix des projets sur lesquels vous acceptez de travailler?

F.B: J’ai effectivement conscience qu’on entend un peu plus parlé de moi. Je sais qu’avec mon agent, on essaye d’avoir un chemin de carrière qui implique effectivement de choisir et donc de refuser certains projets en télé. Sur le tournage, Brigitte Fossey m’avait d’ailleurs dit qu’une carrière se construit aussi sur des refus. Je suis toujours gênée de refuser car je suis une boulimique de travail mais je suis obligée de passer par là si je veux faire du cinéma. Encore aujourd’hui, ça reste handicapant pour faire du cinéma de trop faire de télé car on met souvent les gens dans des cases.

flore

En télévision, Flore Bonaventura sera à l’affiche dans les prochains mois d’un téléfilm autour de Simone Veil (dont la loi sur l’IVG fête cette année ses 40 ans) et qui s’appelle LA LOI:

Le 29 novembre 1974, l’Assemblée adopte la loi légalisant l’IVG… Derrière ce texte, seule contre sa majorité et contre les relents d’antisémitisme, se tient une femme : Simone Veil. Le film retrace les quatre jours de débats précédant le vote. Quatre jours au cours desquels rien ne sera épargné à Simone Veil : tractations politiques, solitude, débats ouverts, injures et violences faites à sa famille… Diane, jeune journaliste, en fait le sujet de sa première enquête.

la loi

Extrait du dossier presse de France 2

On l’a retrouvera également dans le film de Jean-Paul Rouves, Les souvenirs avec Michel Blanc et Annie Cordy notamment.

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