Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image
Scroll to top

Top

Pas de commentaires

Les beaux mecs: qu’est ce que c’est au juste?

Le 16 mars, France 2 lancera sa nouvelle série Les beaux mecs et sera diffusée tous les mercredis 20h35  pendant 4 semaines. Afin d’en savoir plus, voilà quelques éléments sur la série

Tout commence en 2010 par l’évasion de Tony, vieux gangster condamné “longue peine”, et de Kenz, jeune Maghrébin issu des mafias des cités. Dans une des prisons surpeuplées du troisième millénaire, ces deux-là partageaient une minuscule cellule, vivant dans une incompréhension totale l’un de l’autre et se détestant cordialement. Pourtant, alors qu’il bénéficie d’un régime de faveur et qu’il peut espérer une remise de peine pour bonne conduite, Tony va profiter de l’évasion de Kenz et l’obliger à l’emmener avec lui. Dehors, ils se séparent très vite ; mais Tony, trahi par ses “associés” qui espéraient bien ne jamais le revoir et qui le balancent aux flics, revient se réfugier chez Kenz, dans la cité. Là, il découvre les méthodes des jeunes et fustige leur incroyable négligence – tout en admirant leur courage.
Leur cavale cristallise, sur le mode de la tragi-comédie, un conflit de générations d’un nouveau genre, où s’affrontent les anciennes méthodes du grand banditisme – préparation méticuleuse, codes, réseaux élaborés – aux nouvelles – tout, tout de suite et n’importe comment. Le mélange des genres est aussi la spécificité des Beaux Mecs.

La quête de Tony le Dingue, racontée en huit épisodes de 52 minutes, est ponctuée de flashs-back des années 1950 à 1980 permettant de reconstituer cinquante ans d’un passé mouvementé qui se confond avec l’histoire du grand banditisme.
Son destin croise celui de plusieurs truands, dont Guido, l’ami de toujours, mais aussi de plusieurs femmes, emblématiques des époques qu’ils traversent. A un moment donné, chacune aurait pu le sauver : sa mère, dite la Gazette, disparue trop tôt ; Nathalie, l’étudiante révolutionnaire rêvant d’un monde meilleur ; Olga, la prostituée amoureuse prête à tout ; et Claire, celle qu’il a aimée ou cru aimer plus que les autres. En 2010, Nassima, la soeur de Kenz, symbolisera l’espoir impossible d’une autre vie et permettra de comprendre que le destin mouvementé de Tony est une vaine et tragique quête d’amour.

Quatre principales périodes s’entrecroisent

Les années 1950-1960
Dans le Paris des années 1950, celle qu’on surnomme la Gazette est une bonne travailleuse du bitume qui rapporte bien à son souteneur, monsieur Jo. Elle a un fils, Antoine, et rêve d’un métier honnête pour lui. Mais le gosse a déjà son idée : “Tu sais monsieur Jo c’est mon ami, quand je serai grand je serai comme lui.” Et le jeune Tony devient le chauffeur des beaux mecs de cette époque. Mais attention, le milieu ne pardonne rien aux belles cocottes qui ont la langue trop bien pendue…

Les années 70
1968. Tony bénéficie d’une libération anticipée grâce à une jolie bourgeoise révolutionnaire dont il est amoureux, Nathalie. Mais la politique ne l’intéresse guère, faire du fric, en revanche, reste son credo : “J’aime pas le peuple. — Mais c’est toi aussi le peuple. — Justement, je sais de quoi je parle.” Tony monte alors sa petite entreprise de deal sous le nez d’une vieille connaissance : Tom la Grosse Tête, le parrain de Marseille, qui ne l’entend pas de cette oreille. Il lui flanque Guido qui doit veiller à son pourcentage. Tony et Guido deviennent amis…

Les années 1980
Tony est devenu une personnalité du milieu à Paris. Il possède un cercle de jeu, rackette des bars et “monte” parfois des gros coups. Un jour, devant sa “petite entreprise”, une jolie jeune femme, Claire, peine à garer sa 2CV récalcitrante. Tony est sous le charme : “En peinture, j’aime les couchers de soleil”, elle s’interroge : “Vous ne seriez pas un peu conventionnel ?” Ils se marient en grande pompe. Les deux familles réunies : les jolies prostituées et les notaires de province. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait les Balducci…

Aujourd’hui
Passer vingt-cinq ans à l’ombre, ça change son homme ! Depuis sa cavale, Tony le Dingue vit en décalage permanent : les téléphones portables lui glissent des mains, les euros lui brûlent les doigts, son blouson Saint-Laurent est ringard. La Momie, comme les potes de Kenz l’ont surnommé, doit s’adapter vitesse grand V à un monde où on cherche à le flinguer. Les amis d’avant ne sont plus ce qu’ils étaient, les petits caïds de banlieue se moquent de ses méthodes à l’ancienne et les flics, jeunes et vieux, veulent le serrer. Mauvais temps pour un truand !

Tags
Simon Abkarian