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Les bonus d’Alex #10: Noah Wyle et la SF

Les bonus d’Alex #10: Noah Wyle et la SF
Alexandre LETREN

Alors que la saison 1 de The Librarians arrive sur SyFy le 14 mars prochain, nous avons pu rencontrer Noah Wyle lors de son passage à Paris.
Avant de découvrir l’intégralité de l’interview, nous lui avons demandé son sentiment sur la SF et la série de genre.

Season One: Vous pourriez dire la même chose sur notre monde avec une série comme Falling Skies que sur série comme Urgences ?

Noah Wyle: On essaie, mais la science-fiction c’est très technique et difficile. C’est un genre pour lequel j’ai énormément d’intérêt. J’adore les fans de SF.  Ils font attention au moindre détail et ils sont très investis, si on les respecte et qu’on respecte leur niveau d’investissement dans la série c’est une super relation qui se crée entre le produit et les spectateurs. On va au Comic-Con et à des conventions et les gens posent des questions si incroyablement spécifiques, c’est une belle récompense finalement de savoir qu’ils font à ce point attention aux détails. Le problème c’est que la science-fiction, si elle n’a pas de règles très spécifiques, peut vite devenir difficile à gérer. Une fois qu’on a introduit une nouvelle arme par exemple qui peut faire quelque chose qu’on ne pouvait pas faire auparavant il faut gérer cette nouveauté. Soit il faut s’en débarrasser, soit il faut l’utiliser à chaque fois. Sur Falling Skies, parce qu’on avait énormément de scénaristes différents, ils essayaient des choses différentes, ils cassaient ces règles constamment, et on a passé tellement de temps à essayer de s’auto-corriger pour maintenir la structure de la mythologie qu’on a pu s’en sortir avec les thèmes les plus humains qui ont rendu la série accessible et intéressante dès le début, ce qui était très simple, vous savez : un père qui essayait de maintenir sa famille en vie au milieu d’une guerre et il a de nouvelles responsabilités pour mener un groupe de civils, le triomphe de l’esprit humain face à l’adversité, un concept très simple qui est devenu compliqué très rapidement. À cause de la structure complexe de la narration j’ai eu l’impression qu’on n’a pas su faire autant de commentaire sur le monde, utiliser ce monde fictif et s’en servir comme métaphore comme je l’espérais, de dire des choses politiques sur la structure sociale, le système des classes, etc,…