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3 Commentaires

Mes amis mes amours mes emmerdes saison 3 sur TF1: « On choisit ses amis pas sa famille »

Alexandre LETREN

C’est le 19 novembre prochain que TF1 lancera la nouvelle saison d’une des séries atypiques de sa grille, une série qui revient ainsi « enfin » pour une saison 3 à savoir Mes amis mes amours mes emmerdes. Pour mémoire, la saison 1 de cette série datait de 2009 et la saison 2 de 2010, c’est donc peu de dire que cette nouvelle salve d’épisodes est attendue par les amateurs de la série.

Trois couples, 6 amis pour la vie. Ils se sont connus à 20 ans, aujourd’hui, ils en ont plus de 40… 20 ans qu’ils partagent des rires, des larmes, des déchirements, des succès, des déboires… 20 ans aussi que chacun accumule des petits secrets qui sont autant de bombes à retardement… Ça va pleurer, claquer des portes, recevoir des gifles, trahir, tromper, fuir, revenir, s’embrasser, se réconcilier… Et surtout ça va rire ! Ces six-là surmonteront tout ensemble, parce qu’au fond, leur amitié, même cabossée, est ce qu’ils ont de plus précieux.

La série est portée par un casting de comédiens connus et reconnus qui parviennent à donner corps à cette série d’amis, genre plutôt très présent mais si difficile à mettre en scène. Pour une bonne raison: faire naître une alchimie entre les comédiens pour que l’on croit à cette amitié n’est pas chose aisée, des séries ou des films s’y sont cassé les dents mais la série de TF1, elle, y parvient bien.
C’est donc peu dire que la saison 3 est très attendue, porteuse d’enjeux importants: « J’aime beaucoup le concept de la série et les comédiens. Je voulais placer la barre encore plus haut pour capter immédiatement l’attention des téléspectateurs » (Jérôme Navarro, réalisateur des saisons 2 et 3).

Je parlais tout à l’heure de série atypique concernant Mes amis mes amours mes emmerdes. Au regard d’une production de séries sur TF1 plutôt très formatée, facile même avec souvent des personnages à la limite de la caricature (voir ayant les deux pieds dedans), on pouvait avoir la sensation qu’il n’y avait pas sur cette chaîne de séries qui parle simplement de la vie, de nous et des problèmes que l’on peut rencontrer.
C’est le cas ici. On y est bien dans cette série et on est assez vite pris par la main par cette bandes d’amis, que l’on a envie de retrouver. Au passage, la chanson d’Aznavour qui donne non seulement son titre à la série mais aussi son générique, y participe beaucoup. Quand elle retentit au début et à la fin de chaque épisode, on est bien. Pétrie d’une certaine gaité et en même temps d’une nostalgie, la chanson résume assez bien la série finalement (on pouvait avoir ce même sentiment l’an passé sur France 2 avec la série Des soucis et des hommes): « Trouver l’équilibre pour être à la fois original, simple et réaliste est délicat. Le défi est de trouver des situations dans lesquelles le public peut s’identifier » (Jérôme Navarro).

Dans cette nouvelle saison, la série va explorer un thème universel mais pourtant très intéressant à savoir le deuil et la reconstruction après la perte d’un être cher. C’est le personnage de Fred (Berbard Yerlès) qui va s’y confronter après le décès de sa femme Nathalie. Apprendre à vivre seul sans elle, élever le fils de cette dernière qui a du mal le considérer comme son père, puis se reconstruire en trouvant à à nouveau l’amour,…autant d’épreuves qui l’attendent et qui sont jouées dans la série avec pas mal de justesse: « Au début, il le vit plutôt mal. Il vient de perdre sa femme, qu’il aimait énormément, et doit totalement se reconstruire. Fred est assez double : assez “bling-bling” et très centré sur son apparence, il est aussi très sensible et fortement attaché aux personnes qui lui sont proches comme sa bande d’amis, vitale pour lui » (Bernard Yerlès). Moment d’ailleurs très tendre où Fred tente de vivre de nouvelles relations car il se montre très maladroit et donc terriblement humain finalement. Il va d’abord vivre une histoire avec une femme qui ressemble étrangement à son épouse défunte puis avec Pauline, jeune indépendante qui va lui permettre de redonner goût à la vie. Des situations certes déjà vues dans bon nombres de séries mais jouées ici avec une grande justesse. Pauline est interprétée par la comédienne Agathe de Laboulaye, nouvelle venue dans la bande et qui succède ainsi à Anne Charrier: « Pauline, professeur de parachute, s’épanouit dans l’action en cherchant souvent à ressentir des sensations extrêmes. Egalement mère célibataire d’une petite fille, elle fait partie de ces femmes contemporaines, indépendantes et autonomes » (Agathe de Laboulaye). Un choix extrêmement bien senti car la comédienne est parfaite et sait apporter à chacun de ses rôles une vraie fraicheur qu’elle porte assez naturellement en elle.

Autre choix intéressant que celui d’incorporer dans la saison un élément feuilletonnant, une intrigue fil rouge (outre que l’évolution des personnages bien entendu). En effet, Olivier (Bruno Madinier) va se retrouver harcelé par un mystérieux usurpateur qui entend le mettre dans des situations les compliquées qui soient, parfois embarrassantes mais aussi parfois vraiment inquiétantes. Comme souvent d’ailleurs dans cette série, les situations oscillent assez facilement entre le drôle et le drame. Car tout part de Olivier au départ et de son incapacité à mettre un frein au charme que lui fait une patiente à qui il a sauvé la vie (entre nous, on le comprend car il est très difficile de résister au charme de Noémie Elbaz-Kapler). Mais très vite, les choses vont s’emballer et prendre une tournure beaucoup plus inquiétante, tant il apparaît que la superbe brune ne serait pas la seule personne qui pourrait en vouloir au médecin: « Cet énigmatique provocateur lui mènera la vie dure en usurpant souvent son identité, le mettant en porte-à-faux. Il ira jusqu’à s’en prendre à ses amis, créant plusieurs tensions dans la bande… »(Bruno Madinier).
Le mélange des histoires d’amis, de couples et cette intrigue se fait assez bien, avec juste ce qu’il faut pour créer l’addiction mais sans en faire trop et tomber dans le soap classique avec psychopathe et meurtres en série.

Il y aurait beaucoup d’autres pistes à vous dévoiler à mentionner ici mais il vaut mieux vous laisser les découvrir par vous même. Mes amis mes amours mes emmerdes est une jolie série, qui fait du bien et qui nous fait (presque) oublier que l’on est sur TF1 tant elle apparaît différente, plus proche je dois le dire de ce que j’aimerais voir à la télévision. Oui la série a des défauts, le jeu des comédiens n’est pas toujours parfait, loin s’en faut (même si je reconnais que j’aime beaucoup Stéphane de Groodt qui a rejoint la série en saison 2 et qui est au top, vraiment) et on peut lui reconnaître de ne pas prendre beaucoup de risques, de verser assez facilement dans des situations attendues. Mais ne boudons pas notre plaisir, on est bien en regardant cette série et on a envie d’y revenir et c’est finalement le principal

Source: TF1
Crédits Photos: © Jean-Philippe Baltel / TF1

La review

LA SERIE
6.5
LE SCENARIO
5
LE CASTING
6.5
ORIGINALITE
4
PLAISIR RESSENTI
5
5.4

PLAISANT

  • Malhage

    Cette série est d une stupidité affligeante , certes, c est du franchouillard pure porc mais quand même

  • sarah

    La saison 1 était bonne, même très bonne. Florence Pernel était étonnante et drôle comme on ne l’avait jamais vue, j’ai beaucoup aimé aussi Anne Charrier que je découvrais. La saison 2 était pour moi un ratage presque total, des personnages qui s’énervent, qui s’agitent, qui crient pour tout et n’importe quoi, énorme déception. Fallait vraiment avoir envie d’y retourner. Je lui ai donné sa chance quand même et malgré le départ d’Anne Charrier, on est revenu à qqchose de plus simple et plus agréable. Ce n’est pas addictif mais c’est plaisant, je suis assez d’accord avec la critique.

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