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Mes séries d’antan (1/5): Mac Gyver

Alexandre LETREN

Actualité plus légère en période estivale, c’est le moment de regarder en arrière et de revenir sur des séries que l’on a aimé. Même si notre regard sur les séries s’est affiné avec le temps, on peut garder une tendresse particulière pour certaines séries qui même si elles ne sont pas les meilleures du monde, nous laissent cependant un petit sourire aux lèvres quand on les revoit.  Mac Gyver est de celles-là. Elle est même la première. 

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Je me souviens de ces dimanches après-midi étant gamin où j’allumais ma télé vers 14h30 (regardant de fait régulièrement la fin de l’émission Le monde est à vous de Jacques Martin dont je n’avais à l’époque strictement rien à faire) pour être certains de ne pas rater un nouvel épisode de Mac Gyver. Je me souviens également guetter l’apparition au générique du nom de « Michael Des Barres », signe de la présence du némésis de Mac Gyver, Murdoc. Je me souviens du temps passé dans la cours de l’école à essayer de bricoler des gadgets comme dans la série qui bien entendu ne marchaient jamais ou de relever la lanière de mes tennis pour avoir l’air comme lui (ceux qui ont vu la série se souviendront sans doute des grosses tennis qu’il portait). Oui oui on n’est pas toujours fute fute quand on est gosse. Je me souviens de ces magazines que je collectionnais et qui avaient des articles sur la série. Bien avant la folie X-Files dans les années 90, Mac Gyver a sans nul doute, et dans une proportion moindre, été la première dont j’ai été fan quand j’avais 8-9 ans et la première sur laquelle j’ai essayé d’en savoir plus son mode de fonctionnement.

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Très « années 80″ dans sa structure, Mac Gyver continue de faire les beaux jours de D8, presque 30 ans après son lancement.
Mac Gyver fut un héros « positif » dans le sens premier du terme. Non violent, écolo dans l’âme et partisan de la défense de causes justes, il est un bon modèle pour le petit garçon que j’étais (même si sa manie de dire « mon grand-père me disait toujours » pouvait énerver à la longue).
Agent freelance puis membre de la Fondation Phoenix auprès de son ami Pete Thornton, il parcourait le globe pour aider la veuve et l’orphelin (puis seulement aux Etats-Unis par la suite, ben oui, quand on vieillit, on peut plus faire les mêmes choses). Roi du système D, il a l’art de colmater une fuite d’acide avec du chocolat (ne tentez pas ça chez vous les enfants, c’est très dangereux!!!). Comme il est très gentil avec tout le monde, Mac Gyver a pleins d’ami(e)s qui pour le remercier d’être gentil avec eux l’entraînent dans plein de galères. Que ce soit Penny Parker dans une maison hantée, Jack Dalton dans un bagne ou Nikki Carpenter dans une montgolfière, Mac est toujours là où il ne faut pas pour aider ses amis. Enfin « Mac », façon de parler car ce n’est pas son prénom. Comme le lieutenant Columbo, son « vrai » prénom reste caché jusqu’à la saison 7 où on le découvre « enfin » lors  d’un coma de Mac Gyver qui le renvoie au temps du Roi Arthur. Pour y découvrir que votre héros se prénomme « Angus » (Ange une fois traduit). Bon on ne va pas se mentir, ça fait peut-être son effet dans un pays catholique comme l’Amérique mais pour le gamin de 11 ans que j’étais, cette révélation « incroyable » ne m’a fait ni chaud ni froid.

macgyver lots treasurePlus sérieusement j’ai aimé les premiers épisodes quand Mac Gyver partait à l’aventure et bricolait plein de trucs; j’ai aimé en vieillissant les épisodes plus sérieux/ plus engagés comme la lutte contre la racisme (Défi en noir et blanc), la défense des espèces protégées (Sur la piste des Rhinocéros), la lutte contre les armes à feu (L’arme maudite) ou encore un épisode autour du massacre de la place Tien An Men (Entrée en fac). Mais j’aime aussi d’autres épisodes comme l’hommage à Hannibal Lecter avec le Docteur Zito, les divers épisodes « chasse au trésor », les épisodes oniriques comme son voyage au royaume des morts ou dans un western à Serenity (Richard Dean Anderson est un grand fan du genre),…
En 1992, quand la série s’arrête, j’ai guetté la moindre info sur le final de la série (Mac Gyver y découvre l’existence de son fils), puis une fois la série arrêtée, la moindre info sur les téléfilms annoncés. Deux seront tournés dont un dans lequel Mac Gyver part à la recherche de l’Atlantide (quoi de plus normal après avoir trouvé le Graal!!)!!!

Bref vous l’aurez compris j’aime toujours la série malgré le fait qu’elle ait terriblement vieilli. Peut-être parce qu’elle est pour moi le symbole de mon enfance. Peut-être parce que le générique de la série trotte encore dans ma tête et me rappelle tant de choses. Parfaitement conscient des défauts de la série, je ne la place pas dans le panthéon des grandes séries en terme de qualité. Mais dans mon panthéon affectif à moi, très certainement.

Source: Site très complet sur la série Angus Mac Gyver

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Dana Elcar Fondation Phoenix Murdoc
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