Netflix et moi
Quand j’ai découvert qu’en habitant au Royaume Uni , j’avais accès à Netflix, j’étais heureuse.
Il m’a fallu quelques mois, mais j’ai finalement pris un abonnement. J’ai entré avec plaisir mon numéro de carte bleue et cliqué sur le bouton avec une sensation de liberté, un peu comme quand je suis allée rattraper Sherlock sur l’iplayer de la BBC.
Et puis j’ai vu le catalogue, j’ai craqué. Les évidentes: Orange is the new black, House of cards, produits par l’enseigne. Les séries déjà cultes: Breaking Bad, American Horror story, Homeland. Netflix, c’est le paradis. Grâce à lui, je vais pouvoir rattraper plein de séries en toute légalité. Et puis en découvrir d’autres, comme la version originale de “The bridge”, ou des documentaires comme “Frozen planet”, et plein de séries anglaises! Il y a même Gavin and Stacey, au cas où je perde mes dvds.
Oui mais… Les séries ne sont pas toutes à jour. Les épisodes n’arrivent pas au fur et à mesure de la diffusion américaine. Si je veux suivre une série diffusée en ce moment, ce n’est pas le bon moyen.
Et puis, il faut un sacré bon internet, pour que ça marche. Dans ma coloc où tout le monde streamme ou skype entre 21h et minuit, parfois, ça fait un peu bizarre. Le son et l’image se désynchronisent facilement, il faut relancer la machine plusieurs fois, voire laisser tomber. Ça peut porter un peu sur les nerfs…
Enfin, son lecteur mériterait un peu plus de souplesse pour se balader dans la vidéo
Mais bon, je vais le garder, mon abonnement. Et vous savez pourquoi? Parce que je vais enfin pouvoir m’essayer à Engrenages, parce que j’ai jamais osé acheter les dvds de peur que ça ne me plaise pas. Ou à Black Adder. Bref, le choix de séries et de films est grand, et de très bonne qualité, et il y a même quelques séries françaises qui ont fait un carton ici.
En conclusion, Netflix, c’est le Mal. C’est surtout la solution idéale pour passer le weekend scotché devant son ordi, et tout ça pour 6£ par mois. Et je comprends pourquoi ça galère à arriver en France: ça va changer beaucoup de choses à la vod actuelle. Je vous laisse, j’ai une conférence TED à aller voir en ligne, devinez où !
Crédits: Netflix
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