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Un Commentaire

No Limit saison 2: On prend les mêmes et on recommence?

No Limit saison 2: On prend les mêmes et on recommence?
Alexandre LETREN

La review

LA SAISON 2
6.5
LE SCENARIO
6
LE CASTING
6
LA REALISATION
6
6.1

EFFICACE

Forte d’une joli succès en saison 1 il y a un an tout juste, la série No Limit revient pour 8 nouveaux épisodes qui composent cette saison 2, prouvant qu’on peut produire des séries efficaces, que le public prendra (sans doute) plaisir à retrouver et suivant un rythme industriel. Mais qu’en est-il dans le détail de cette saison 2?

L’agent Vincent Libérati doit composer avec un nouveau partenaire au sein d’hydra… qui n’est autre que Bertrand, le futur mari de son ex-femme alexandra ! une cohabitation houleuse en perspective entre ces deux rivaux, qui devront traquer une mystérieuse organisation criminelle, la main noire, dirigée par un ancien colonel des forces spéciales, Franck Koskas (Tchéky Karyo).
Au cours de cette deuxième saison, Vincent devra jongler entre ses missions à haut risque, la crise d’adolescence de sa fille Lola, les investigations périlleuses d’alexandra autour de Koskas… sans oublier les enquêtes de sa sœur, le commissaire Juliette Libérati, convaincue qu’une cellule officieuse des 
services secrets œuvre dans l’ombre contre le crime organisé !

Lors du lancement de la saison 1, j’avais émis des réserves sur cette nouvelle série produite par EuropaCorp. Réserves qui n’étaient pas guidées par l’envie de m’offrir conjointement TF1 et Luc Besson, reproche qui m’a été fait àl’époque.

No Limit: La série 100% action de TF1

En saison 2, certains aspects de la série ont un peu évolué. D’abord, et c’est un point très positif, la série est devenue intégralement feuilletonnante et pas uniquement sur les histoires de familles des personnages de la série. Il y a durant cette saison un méchant que joue Tcheky Karyo, coutumier du registre et des productions Besson. Il incarne un criminel très puissant, dirigeant d’une organisation baptisée La main noire que Vincent va infiltrer pour mieux la faire tomber. Bon, on est pas non plus face au Spectre mais force est de constater que ça fonctionne pas mal.

tkario

 

En tout cas, le fait d’avoir changé le rythme de narration de la série lui va plutôt bien. En saison 1, les intrigues se concentraient sur des couples de deux épisodes et c’était plutôt les histoires personnelles de Vincent, sa maladie, et les enquêtes de sa sœur qui faisaient office de fil rouge. En saison 2, l’intrigue est étendue sur l’ensemble de la saison avec un fil rouge, étroitement lié à la famille de Vincent et à l’étau qui se ressert de plus en plus autour de lui. Sa maladie est aussi beaucoup plus présente et, entre autre, grâce au chef de Hydra qui apparaît sous un jour peu reluisant et qui préconise de se salir les mains pour parvenir à ses fins. Tout ce petit mélange fonctionne bien, le suspense se maintient bien même si l’ensemble n’est pas très original.

Autre point positif: l’arrivée en saison 1 de la très pétillante et charmante Vanessa Guide dans le rôle de Marie, autre agent de Hydra et qui en pince sérieusement pour Vincent. Le  jeu de la comédienne est très frais, très agréable et son duo avec Vincent Elbaz fonctionne à merveille.

vanessa guide no limit

 

Ce qui ne fonctionne en revanche toujours pas en saison 2, ce sont les mêmes histoires qui ne fonctionnaient déjà pas en saison 1. Même si la relation entre Vincent et sa fille est très mignonne, on n’en peut plus de voir la jeune Lola se fourrer sans arrêt dans de sales histoires (même si la jeune Sarah Brannens joue plutôt bien); on en peut plus de voir les agents de police de Marseille régulièrement passer pour des  « couillons » dans les productions Besson (c’était déjà le cas dans Taxi) et, pardon, mais voir l’inspectrice de police enlevée parce que son équipier fait la sieste dans la voiture à côté d’elle (gros mega cliché quand même), c’est vraiment too much.

Retrouvez No Limit saison 2: Premières images

La saison 2 de No Limit gagne en intensité et en rythme et se révèle bien meilleure que la première. Mais la série aurait, selon moi, besoin d’être épurée des intrigues qui la parasitent pour mieux se recentrer sur l’essentiel: les missions de Vincent et l’impact de sa maladie sur vie et son métier. Sans abandonner totalement l’humour, la série gagnerait à être plus sombre et moins « comédie de TF1″. Il faut que la série se la joue moins légère, se tourne moins en dérision et No Limit aura réussit son pari.

Crédits: © EUROPACORP TELEVISION/TF1/FRANCOIS LEFEBVRE