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2 Commentaires

Pilote d’essai : Betrayal

Cécile Pinaud

La review

LE PILOTE
5.5
5.5

ON OUBLIE ?!

En cette période de rentrée, il est des séries dont on se demande comment elles ont fait pour réussir à être sélectionnées et mises à l’antenne, en l’occurrence ici par ABC. Plus proche du soap indigeste que de la drama complexe sur l’adultère, Betrayal ne commence pas sous les meilleurs auspices.

Lors du vernissage d’une exposition à laquelle elle participe, Sara, photographe (histoire que l’on comprenne bien, elle a un appareil photo entre les mains dans TOUTES les scènes) rencontre un beau ténébreux, Jack. Un homme, une femme, deux mariages qui battent gentiment de l’aile, chabadabada !

Sauf que non, pas tout de suite, le pilot fait beaucoup trop durer le « suspens » avec les hésitations de l’une (oh, le méchant coup de fil culpabilisant du fiston), puis de l’autre (apparemment venir sangloter comme une fillette sur un pas de porte, ça fonctionne pour Jack !), pas du tout aidé par un montage saccadé qui alternent scènes pseudo-sensuelles et une histoire de famille bien glauque. Notons déjà au passage que Jack est marié avec la fille de son père adoptif, incarné avec sévérité par James Cromwell. Gloup ! N’oublions pas non plus le fils retardé (Henri Thomas a définitivement besoin d’ET pour le sortir de là !) et la sombre histoire de meurtre qui vient se greffer.

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Betrayal est quand même au départ une histoire d’amour. Il fallait donc un minimum d’alchimie entre les deux héros qui peinent à convaincre. Hannah Ware (Boss) et Stuart Townsen pataugent dans la semoule, handicapés par un scénario à la limite du risible par moment. Adapter le mode de narration avec flashbacks en début d’épisode chère à Revenge n’arrange rien ! Enfin, pour une série dont l’héroïne est photographe, la lumière est particulièrement moche et ne rend pas hommage à Chicago.

La série pourrait, sur la longueur, devenir un show guilty pleasure à condition de continuer à être diffusée ce qui n’est pas gagné dans la mesure où les premiers chiffres d’audience sont mauvais et si les scénaristes revoient leur copie vers plus de substance et moins de ridicule. Et à la vision du pilot, ce n’est pas gagné.

Crédits: ABC

  • Kazy

    Dire qu’il y a des producteurs qui ont sincèrement pensé que ça pouvait marcher. Il aurait fallu un sacré malentendu quand même…

    • http://twitter.com/alexandreletren Alexandre LETREN

      C’est clair que dès les upfronts en mai, ça sentait mauvais pour l’avenir de la série. Idem pour Lucky 7. Mais on aurait pu avoir un miracle ;)