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Pilote d’essai: Black Sails (Starz)

Pilote d’essai: Black Sails (Starz)
Alexandre LETREN

« A l’abordage moussaillons!!! ». Vieille rengaine des histoires de pirates hein? Autant dire que de savoir qu’une chaîne comme Starz, capable du meilleur (Boss) comme du pire (Camelot…non je n’ai pas cité Spartacus même si je l’ai pensé très fort mais je n’ai pas envie d’être passé par les armes!!), allait lancer une série sur ce sujet avait de quoi laisser pour le moins dans une attente méfiante. Ensuite, on apprend que cette histoire se présente sous la forme d’un prequel « libre » du roman d’aventure L’île au trésor, ce qui attire un peu plus l’attention. Jusqu’au visionnage des 2 premiers épisodes…

L’histoire de la série se situe 20 ans avant L’île au trésor (roman dans lequel le jeune Jim Hawkins part à la recherche du trésor du Capitaine Flint…le héros de la série). Le Capitaine Flint, pour sauver sa place de Capitaine et maintenir leur tranquillité à New Providence, doit se lancer à la poursuite d’un mythique galion espagnol. Mais il doit composer avec la méfiance de ses hommes, et notamment du « petit nouveau », John Silver!!!

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Après un pré-générique sévèrement « burné » mais qui pourrait faire craindre le pire sur cette série (je rappelle que Michael Bay est l’un des producteurs et qu’il n’a pas toujours fait dans la finesse), la série s’installe confortablement dès les 20 premières minutes en nous présentant les personnages, les enjeux, le système de fonctionnement des pirates (plus démocratique que les clichés pourraient laisser penser avec élection de son Capitaine, revente des butins,…), et les enjeux au cœur de la série. Une tâche qui ne s’annonçait pas des plus faciles mais qui fonctionne assez bien. Bien entendu des personnages comme Max la prostituée, ou même John Silver n’échappent pas à la caricature mais néanmoins, ils s’installent tranquillement et annoncent, tout du moins pour Silver et pour qui connaît le roman de Stevenson, des moments forts et un personnage qui va lentement évoluer vers des aspects plus sombres (avec aussi, de futurs renversements d’alliance mais il est trop tôt pour en parler).

Tournée au Cap, en Afrique du Sud, la série est visuellement très soignée et les décors absolument magnifiques. Fonctionnant aussi bien sans L’île au trésor (car les enjeux sont très bien définis), que comme un prequel (les clins d’oeil sont d’autant plus savoureux que l’on connaît l’histoire de Stevenson), Black Sails est une série enlevée, une sorte de Deadwood (une référence assumée) chez les pirates, efficace et qui donne envie de vite voir la suite après le visionnage de ces deux premiers épisodes. Mention spéciale à Flint (Toby Stephens), personnage qui change du tout au tout dans le premier épisode avec un plaisir non dissimulé. En somme une belle surprise que cette série dont je n’attendais pas grand chose jusqu’au moment où j’ai vu le superbe générique composé par Bear McCreary (à qui on doit les thèmes de The walking dead entre autres).

Black Sails

Crédits: Starz