Le point de départ d’Enlisted est simple. Un super soldat de l’armée américaine fait une grosse connerie en mission et se retrouve parachuté chef de peloton d’une bande de loosers sur une base militaire de Floride. Et parmi les soldats sous ses ordres, ses deux frangins.

Soyons clair dès le départ, Enlisted n’est pas la série du siècle, ni même de l’année. C’est pas vraiment marrant, même si ça fait beaucoup d’efforts pour l’être. C’est surjoué à mort (quand c’est pas mal joué tout court). Et le clairon qu’on entend tout le temps est juste insupportable. Alors pour la comédie, on repassera.

Ce qui sauve un peu la série, c’est sa tendresse, et sa légèreté. Enlisted c’est aussi une histoire de frangins qui se retrouvent et qui sont confrontés à leur échec personnel. Le super soldat s’est fait avoir par son super ego. L’un des frangins à une conscience aigüe de sa condition de looser et semble trop bien l’accepter, et le dernier a un sacré problème de développement émotionel. Et aussi, il est un peu con. Mais tous les trois vont être amenés à se rapprocher et s’accepter pour mieux évoluer. En fait, il y aurait même là peut-être une base pour un drama pas trop mauvais. Les seuls moments vaguement intéressants sont quand Piz de Veronica Mars, qui joue le looser qui s’accepte, et Geoff Stults, le super soldat, ont des scènes un peu sérieuses.

Bref, ça casse pas trois pattes à un canard, les personnages secondaires sont même un peu crispants, et on voit pas trop bien où ça va, mis à part vers une annulation. Mais au moins ça ne se prend pas la tête, et c’est léger, léger…

Crédits: FOX