Soyons honnêtes, je ne m’attendais pas à des merveilles avec The Millers. Probablement parce que Will Arnett m’énerve. Et puis, les clips proposés par la chaîne semblaient lourds. Oui, mais j’avais oublié une donnée essentielle: Greg Garcia. Greg Garcia, c’est le créateur de The Millers, c’est aussi à lui qu’on doit Raising Hope, une des sitcoms les plus tendres et les plus drôles de ces dernières années.

Alors The Millers, ça raconte quoi? Ça commence quand Jack (Arnett) se voit obligé d’annoncer qu’il a divorcé à ses parents, qui ont débarqué en visite sans prévenir. Et que son père (Beau Bridges) décide qu’il a lui aussi le droit de divorcer. Il quitte donc sur le champ sa femme, Carol (Margo Martindale, touchante et drôle) et part s’installer chez leur fille Debbie, laissant Jack gérer sa mère. Ça pourrait être le début d’un drama, c’est la bonne excuse pour une comédie un peu pipi-caca, mais drôle, qui force parents et enfants à se côtoyer adultes.

Les différentes dynamiques qui s’installent entre les personnages valent le détour. Bridges et Martindale sont crédibles en vieux couple lassé de vivre ensemble, Jayma Mays ( Debbie, la frangine) a enfin l’occasion de sortir du carcan de Glee et de montrer qu’elle peut être drôle, un aspect que l’on avait pu voir dans lors de son bref passage dans How I met your mother. Et Arnett, m’énerve moins.

Les gags ne sont pas tous bons, mais suffisamment bien écrits et joués pour être sympa à voir. Ce n’est pas révolutionnaire, mais ça restera sympa à regarder.

A vrai dire, le seul problème majeur, c’est de savoir si et comment la série pourra évoluer de la situation de départ. En effet, on voit mal les personnages de Jack et Debbie supporter leurs parents ad vitam eternam.

Au final, ce n’est pas ma comédie préférée cette année, mais c’est pas trop mal quand même.

Credits: CBS