Après le peu d’intérêt que représentait l’épisode backdoor de la saison 4 de Vampire Diaries qui servit de test à la chaîne pour ce spin-off désormais bien vivant, on ne voyait pas très bien ce que The Originals offrirait surtout que la série allait dépouiller Vampire Diaries de ses personnages les plus intéressants.

En vérité le pilote de The Originals n’est en rien inquiétant pour la suite des événements. Il n’est juste pas du tout… original (ah ah, humour, ça m’apprendra à écrire cette critique à une heure avancée de la nuit !). Comprenez par là que si vous avez vu l’épisode backdoor, Always and Forever ne vous apportera que quelques éclaircissements et scènes bonus (en particulier au début avec un flashback et à la fin avec un gros twist) puisqu’il adopte le point de vue d’Elijah, le frère plein de sagesse du grand méchant Klaus.

Julie Plec ne s’est donc pas trop creusée la tête en récupérant les scènes principales du backdoor, en repiquant les flashbacks sur la genèse de la famille Mikaelson vu dans la saison 3 de Vampire Diaries, en rajoutant ça et là une conversation téléphonique entre Elijah et sa sœur Rebekah et en dégageant beaucoup du conflit entre Klaus et son ancien protégé, Marcel. En gros, tout se joue en salle de montage.

Rien de déshonorant pour autant car chemin faisant, The Originals s’éloigne dans le ton de sa grande sœur et pose gentiment les bases fondatrices de sa mythologie. Plus sombre, plus mature, plus adulte, le pilote doit beaucoup à la présence envoûtante de Daniel Gillies qui gère comme un pro.

Le mieux est encore de faire partie de ceux qui ne savent rien de la série mère et découvrent le parcours assez captivant de cette famille de vampires hors du commun. C’est fait à la va vite mais c’est efficace. Au final, le véritable test aura lieu dès la semaine prochaine avec l’épisode 2. Wait and see.

Crédit photo : CW