Pilote d’essai: The spoils of Babylon (IFC)
La review
Pilote
7Scénario
8Casting
9Mini série de 6 épisodes, créée par Matt Piedmont et Andrew Steele (deux anciens du célébrissime “Saturday Night Live”) et produite par Will Ferrel, The Spoils of Babylon est une comédie non-sensique ultra référentielle qui se moque des grandes mini-séries des années 70-80 comme Les Oiseaux se cachent pour mourir. Diffusée sur IFC, ce show est réellement un objet télévisuel un peu à part en ces temps de standardisation.
Des sourires et des hommes
Si tant est que cela ait le moindre intérêt, The Spoils of Babylon nous raconte l’histoire de la famille Morehouse, essentiellement incarnée dans le pilote par le père, Jonas Morehouse (Tim Robbins), la fille Cynthia Morehouse (Kristen Wiig) et le fils adoptif trouvé-amnésique-au-bord-d’une-route Devon Morehouse (Tobey Maguire). La série nous raconte aussi l’histoire – absurde bien sûr – de la série et de sa conception. Eric Jonrosh (Will Ferrell), faisant l’introduction et la conclusion de l’épisode.
Au cœur de cette histoire, il y a donc une famille, du pétrole, et surtout tout un tas de références à une télévision aujourd’hui passée, mais qui n’a pas disparu sans laisser de traces. Pastiche assumé et outrancier d’une époque ou la majorité des téléspectateurs se réunissaient tous devant un unique programme, au même moment, tel que Racines ou encore Shogun, The Spoils of Babylon utilise un large attirail d’artifices comiques, qu’ils soient visuels, de situation ou dialogués, pour provoquer le rire.
Avec un casting grand luxe, auquel il faut également ajouter Val Kilmer, Jessica Alba ou encore Haley Joel Osment (vous savez le petit garçon du 6e Sens, ou A.I. !), essentiellement composé d’acteurs de cinéma, The Spoils of Babylon évoque les films de Will Ferrel, bien entendu, mais plus encore ceux des Z.A.Z. (Zucker – Abrahams – Zucker, auteurs des Y-a-t-il… ou encore Top Secret). Le tout en 22 minutes !
Les Zinzins de la colère
The Spoils of Babylon a tout du projet clivant. En utilisant un contexte extrêmement référentiel, une forme d’humour très particulière, le projet est typiquement de ceux qui auront des amateurs conquis et des détracteurs farouches.
Dès l’ouverture du pilote, la scène d’introduction interprétée par Will Ferrel dans un costume absurde, donne le ton. La plupart des décors extérieurs sont fait de maquettes qui font ressembler les plans a des séquences sorties des Thunderbirds, les scènes de dialogue sont souvent sur-jouées, les costumes totalement ridicules, bref, tout est fait pour pousser au maximum le potentiel du concept. On est perpétuellement à la frontière du ridicule, mais la solidité des interprètes des rôles principaux donne le réel potentiel comique de la série, ces derniers ne s’économisant pas, ou ne cherchant pas à échapper au ridicule de leur condition.
Du coup, The Spoils of Babylon est, dans un genre très particulier, une réelle réussite. Certes on reprochera sans doute quelques problèmes de rythme dans ce pilote, mais ils sont largement compensés par quelques scènes drôlissimes, comme la lecture d’un message gravé dans un compas offert par Jonas Morehouse à son fils adoptif.
Crédits: IFC/ Funny of Die
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