A l’automne 2011, débarquait sur ABC une série qui allait frapper fort. Co-créée par Adam Horowitz et Edward Kitsis, deux anciens scénaristes de Lost, Once upon A Time se proposait de revisiter à sa façon le monde des contes de fées avec l’histoire de ces personnages emblématiques de la littérature et du cinéma (Blanche Neige, La Méchante Reine, Le Prince Charmant…), coincés dans un petit village du Maine, totalement amnésiques à l’exception de celle qui a lancé la malédiction, Regina. Leur meilleur espoir ? La pugnacité du petit Henry qui fait venir en ville sa mère biologique, Emma Swan, la seule capable de briser le sort.

Avec ces 22 épisodes qui oscillaient narrativement entre le passé du Royaume Magique et le présent de Storybrooke, Once upon A Time a su se constituer une mythologie solide mais confuse et est devenue une série résolument féminine et féministe. Elle a en tout cas su fédérer une grande base de fans fascinés par l’incroyable arbre généalogique qui prend forme épisode après épisode aux USA comme en France, laquelle a découvert le show cet hiver sur M6.

Petit aperçu du coffret DVD

N’ayant sous la main pour ce test qu’un exemplaire presse (uniquement les DVD), je ne saurais vous dire si le packaging est à la hauteur mais la photo (plus haut) est plutôt engageante et laisse supposer un coffret plutôt coloré.

Les 6 DVD sont sobres, tous gris avec la mention « L’Intégrale de la saison 1 ». Une typographie de conte de fées a été adoptée pour le mot « Disque » suivi du numéro des épisodes présents sur chaque galette. Mignon comme tout et très approprié !

Le menu du DVD est disponible en anglais, français, néerlandais et allemand. Après quelques bandes-annonces des films et séries maisons (Revenge, Scandal, Le Magicien d’Oz…), direction la fameuse forêt de Storybrooke avec en fond sonore le thème de la série. Selon les DVD, des créatures présentes dans les divers génériques apparaissent.

L’image des épisodes (comme le son) est limpide et rend bien hommage à la bourgade du Maine comme au monde magique. Reste le problème des effets spéciaux, tout aussi moches que lors de la première vision. Chose que l’on ne peut guère imputer au coffret DVD mais plutôt à la série elle-même.

Les bonus

Seuls deux DVD sur les six n’ont pas de bonus mais cette absence est vite pardonnée. Ainsi gare aux bonus cachés (pensez à viser les « o » des mots) qui présentent les tournages de scènes particulières comme la bataille de Charming avec Bébé Emma dans les bras.

Il y a quantité de commentaires audios sur différents épisodes avec des duos intéressants : les deux créateurs, Josh Dallas et Ginnifer Goodwin, Robert Carlyle et la scénariste Jane Espenson (ancienne de Buffy)… On y apprend un paquet de choses et notamment que la série est pleine de clins d’oeil à Lost, forcément !

Après un petit aperçu de la très belle musique de Mark Isham, en route pour le dernier DVD qui est une manne à suppléments. Si vous les aimez autant que moi, vous allez commencer par le bêtisier qui délivre son lot de bafouilles, grimaces, chutes. Fabuleux !

Pas moins de 6 reportages s’intéressent autant aux origines de la série qu’aux personnages (excellent focus sur Blanche Neige) en passant par la construction de Storybrooke. Vous passerez également 30 minutes en compagnie de toute l’équipe lors de l’enregistrement de la conférence du Paley Festival. Finissez donc avec les 9 scènes coupées proposées qui offrent autant d’éclairages supplémentaires. Une réussite !

En résumé :

Durée : 15h46 env

Formats : 16×9 / 1.78 :1

Langues : Français 2.0 Dolby Digital – Anglais 5.1 Dolby Digital

Sous-titres : Français / Anglais

Prix : 39,99 euros