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2 Commentaires

The day of the Doctor: entre joie et frustration

The day of the Doctor: entre joie et frustration
Alexandre LETREN

Dire que The day of the Doctor était un épisode attendu est un euphémisme. C’était l’événement série de 2013, tant il est rare de célébrer les 50 ans d’une série (mis à part les soaps bien entendu). Au vu des audiences, tant en France (plus de 700 000 personnes) qu’en Grande-Bretagne (plus de 10 millions), le succès est confirmé, les fans au rendez-vous. Mais au-delà du simple plaisir, que restera-t-il de Doctor Who The day of the Doctor? 

Attention Spoilers!!!

Episode attendu, The day of the Doctor s’ouvre sur une séquence vraiment sensationnelle durant The time war. Un grand soin a été apporté aux effets spéciaux, proprement sublimes, dignes du cinéma. Visuellement, les plans sur Galifrey sont somptueux. John Hurt en Doctor est aussi vraiment fantastique. Au vu de ces images, on peut se dire que le meilleur est à venir…ce qui est vrai mais pas tout de suite. Car si la première partie est celle qui parvient, moi non fan de la série mais amateur de bonnes séries, à me faire aimer Doctor Who, la partie avec Elizabeth est pour le coup ce qui me fait la détester. Comment peut-on dans un même épisode proposer les sublimes scènes d’ouverture et de fermeture (on va y venir), et proposer cette partie autant à l’opposé non seulement du reste de l’épisode, mais aussi de la noirceur amorcée dans The name of the Doctor?
Bavarde, kitch sur les méchants (pourquoi diable être aller chercher les méchants qui ne rendent pas compte de toute la modernité dans laquelle la série est entrée depuis plusieurs saisons?), ennuyeuse,…franchement si le jeu des 3 Doctors n’avaient pas été excellent et si on était pas dans un épisode événement, je serai tout simplement parti. Ajouté à ça que Billie Piper, toujours radieuse, est totalement sous exploitée dans un rôle plus que limité et qui se sert qu’à justifier son retour pour les 50 ans. Le scénario aurait pu s’en passer et on aurait aimé la voir dans autre chose pour cet épisode spécial. Une seconde partie donc à zapper et dont la seule qualité est de permettre d’arriver à  la dernière partie de l’épisode, à nouveau brillante (mais que le chemin fut long!).

capaldi

Le final est en revanche à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre de ce rendez-vous. Les 12 doctors réunis pour changer le destin de la galaxie, de Galifrey. Que dis-je les 12, les 13 puisqu’en une demi seconde, on nous rappelle que Peter Capaldi est le futur Doctor. Et c’est ça la grande force de l’épisode: ces petits moments créés par Steven Moffat pour faire « crier » les fans pendant le visionnage (un peu comme à Comic Con quand le nom des comédiens et de la série apparaissent) et qui sont autant de petits cadeau savoureux. Et c’est bien que Moffat ait réservé une bonne place à Tom Baker aussi, celui qui a incarné le plus longtemps à ce jour le Doctor dans une scène tout aussi jouissive (Tom Baker dans Doctor Who). Et enfin, quelle bonne idée d’utiliser cet épisode pour totalement relancer la série, quasiment la rebooter. Mais je souhaite beaucoup de courage aux futurs scénaristes pour recoller les wagons car ce « reboot » implique une série de paradoxes temporels bien sympathiques à régler.
Finalement, on se dit que le plus bel épisode hommage pour ses 50 ans aura été An adventure in space and time. Ou peut-être que  ce sera l’épisode spécial Noël. L’avenir nous le dira.

Crédits: BBC

  • http://ajourneyintomystery.blogspot.com fiddlersgreen

    C est une « retcon » assez majeure (et non un « reboot ») que l’on a pu voir hier soir. Et c’est sur que les scénaristes vont avoir du travail s’ils ne veulent pas que cet épisode ne retombe comme un des soufflés de Clara

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