This is the end: The Originals saison 1
Au mois de décembre, je reprochais de nombreuses choses à The Originals, notamment son aspect misogyne à peine caché par de bons sentiments. Le concept de départ me donnait la gerbe et la série ne semblait pas trop savoir quoi raconter. En fin de saison, on peut malgré tout noter quelques améliorations (mais un gros point noir qui me donne de l’urticaire).
On va commencer par le point noir : les loups-garous. Je ne comprends pas le choix de Plec et ses collègues. True Blood galère déjà avec ses storylines pourries de loups en Louisiane, qui sont tous des stéréotypes de red necks du bayou complètement arriérés. Pourquoi avoir choisi de faire exactement la même chose, mais en moins bien parce que le budget ne suit pas ?
Ces personnages en plus ne faisaient que rendre Hayley plus niaise (avec ce faux triangle amoureux lié à son fiancé de l’enfance, charmant) et moins crédible en « femme forte » (concept défendu bec et ongle par les scénaristes).
Je ne peux même pas vous dire à quoi ils ont servi. C’est le seul moment où les histoires d’alliance m’ont complètement dépassée. Klaus était supposé vouloir se rapprocher de cette partie-là de sa famille, de ses origines, finalement il complote pendant quinze plombes pour leur filer une bagounette qui les empêche de se transformer et gagner en retour… Quoi ? Rien ? Vraiment, je ne comprends pas.
Enfin.
La série s’est quand même améliorée quand elle a cessé d’avoir une opposition entre Marcel et les Michaelson. Lorsque Klaus et Elijah ont du faire des accords avec leurs ennemis afin de contrer un autre commun, tout fonctionnait beaucoup mieux. C’est bien plus distrayant, et ça montre plus d’aspects moins manichéens pour les personnages.
Mais, paradoxalement le mieux fut le départ de Claire Holt qui a préféré pouvoir revenir en guest à l’occasion plutôt que de rester à tourner à Atlanta. Du coup, l’épisode 16 fut un très bel au revoir plein d’espoir qui a prouvé que Klaus et Rebekah ont la relation frère/sœur la plus malsaine des networks américains, mais qui a pas mal rendu service à Klaus en tant que personnage.
Camille prend son indépendance en dépit du fait qu’elle n’ait aucun pouvoir, et Davina aussi parvient à plutôt bien s’en tirer sur les derniers épisodes et prouve qu’elle n’est pas complètement nunuche en empêchant Michael de trop s’éloigner d’elle. Très bien joué.
Enfin, le season finale se débarrasse de la chose la plus complexe à gérer dans une série : le bébé. C’était couru d’avance, la série ne pouvait pas se reposer sur la gamine de Klaus et Hayley. On n’est pas dans une série d’ABC Family, surtout vu le malsain régnant. Je passe la douleur ressentie à force de lever les yeux au ciel au moment où on apprend le nom du bébé (Hope, bien sûr, très subtil) mais pour le reste, les bastons et les enjeux étaient assez bien mis en place pour mettre de la tension. De ce côté-là, ce fut une réussite. Et du coup, j’ai assez bon espoir pour la saison 2.
Sans bébé, avec une Hayley hybride (désolée Hayley, tu as gagné le statut le plus pourri de l’univers The vampire diaries), un beau bordel pour diriger la Nouvelle Orléans (un jour je me ferai à cette idée), et surtout des problèmes familiaux assez colossaux en perspective, ça s’annonce un peu mieux. Sauf, bien sûr, si on se rappelle à quel point le retour d’Esther (et de Finn, le Vampire le plus Inutile de l’Univers) avait été un fiasco cuisant en saison 3 de The vampire diaries.
Faut pas se leurrer, je regarderai la saison 2. Ne serait-ce que pour les montages musicaux sur trois ou quatre scènes avec des dialogues lyriques et des déclarations puissantes qui donnent les larmes aux yeux même si on comprend pas où tout le monde veut en venir. Et puis parce que les brushings d’Elijah envoient du rêve. Et que personne ne sait mieux hurler que Joseph Morgan.
Crédits: CW
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