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Un Commentaire

This is the end: The Originals saison 1

This is the end: The Originals saison 1
Charlotte Calignac

Au mois de décembre, je reprochais de nombreuses choses à The Originals, notamment son aspect misogyne à peine caché par de bons sentiments. Le concept de départ me donnait la gerbe et la série ne semblait pas trop savoir quoi raconter. En fin de saison, on peut malgré tout noter quelques améliorations (mais un gros point noir qui me donne de l’urticaire).

On va commencer par le point noir : les loups-garous. Je ne comprends pas le choix de Plec et ses collègues. True Blood galère déjà avec ses storylines pourries de loups en Louisiane, qui sont tous des stéréotypes de red necks du bayou complètement arriérés. Pourquoi avoir choisi de faire exactement la même chose, mais en moins bien parce que le budget ne suit pas ?
Ces personnages en plus ne faisaient que rendre Hayley plus niaise (avec ce faux triangle amoureux lié à son fiancé de l’enfance, charmant) et moins crédible en « femme forte » (concept défendu bec et ongle par les scénaristes).

Je ne peux même pas vous dire à quoi ils ont servi. C’est le seul moment où les histoires d’alliance m’ont complètement dépassée. Klaus était supposé vouloir se rapprocher de cette partie-là de sa famille, de ses origines, finalement il complote pendant quinze plombes pour leur filer une bagounette qui les empêche de se transformer et gagner en retour… Quoi ? Rien ? Vraiment, je ne comprends pas.

Enfin.

La série s’est quand même améliorée quand elle a cessé d’avoir une opposition entre Marcel et les Michaelson. Lorsque Klaus et Elijah ont du faire des accords avec leurs ennemis afin de contrer un autre commun, tout fonctionnait beaucoup mieux. C’est bien plus distrayant, et ça montre plus d’aspects moins manichéens pour les personnages.

Mais, paradoxalement le mieux fut le départ de Claire Holt qui a préféré pouvoir revenir en guest à l’occasion plutôt que de rester à tourner à Atlanta. Du coup, l’épisode 16 fut un très bel au revoir plein d’espoir qui a prouvé que Klaus et Rebekah ont la relation frère/sœur la plus malsaine des networks américains, mais qui a pas mal rendu service à Klaus en tant que personnage.

hayley-and-klaus

Camille prend son indépendance en dépit du fait qu’elle n’ait aucun pouvoir, et Davina aussi parvient à plutôt bien s’en tirer sur les derniers épisodes et prouve qu’elle n’est pas complètement nunuche en empêchant Michael de trop s’éloigner d’elle. Très bien joué.

Enfin, le season finale se débarrasse de la chose la plus complexe à gérer dans une série : le bébé. C’était couru d’avance, la série ne pouvait pas se reposer sur la gamine de Klaus et Hayley. On n’est pas dans une série d’ABC Family, surtout vu le malsain régnant. Je passe la douleur ressentie à force de lever les yeux au ciel au moment où on apprend le nom du bébé (Hope, bien sûr, très subtil) mais pour le reste, les bastons et les enjeux étaient assez bien mis en place pour mettre de la tension. De ce côté-là, ce fut une réussite. Et du coup, j’ai assez bon espoir pour la saison 2.

Sans bébé, avec une Hayley hybride (désolée Hayley, tu as gagné le statut le plus pourri de l’univers The vampire diaries), un beau bordel pour diriger la Nouvelle Orléans (un jour je me ferai à cette idée), et surtout des problèmes familiaux assez colossaux en perspective, ça s’annonce un peu mieux. Sauf, bien sûr, si on se rappelle à quel point le retour d’Esther (et de Finn, le Vampire le plus Inutile de l’Univers) avait été un fiasco cuisant en saison 3 de The vampire diaries.

Faut pas se leurrer, je regarderai la saison 2. Ne serait-ce que pour les montages musicaux sur trois ou quatre scènes avec des dialogues lyriques et des déclarations puissantes qui donnent les larmes aux yeux même si on comprend pas où tout le monde veut en venir. Et puis parce que les brushings d’Elijah envoient du rêve. Et que personne ne sait mieux hurler que Joseph Morgan.

Crédits: CW

  • Méli-Mélo

    Merci pour ce billet avec lequel, je m’accorde pas mal. Concernant les loups je suis contente de ne pas avoir été la seule à avoir remarqué le « pseudo-hommage » à True Blood là-dedans, qui m’a fait bailler plus d’une fois. Pour être honnête, je trouve quand même l’histoire des loups intéressante en cela qu’elle enrichit la mythologie du show avec les anneaux de Sauron et surtout le twist avec Francesca, personnage que j’adore leur a donné une ampleur inattendu. Ensuite, je trouve que c’est une bonne chose qu’on ait trouvé un moyen d’affaiblir un personnage intuable et pratiquement invincible parce que ça rend du même coup ses adversaires beaucoup plus crédibles du coup, en dehors des sorcières qui sont quand même toujours là pour faire la java.
    Je suis aussi assez contente pour Cami (que j’aime pas mal aussi et qui malheureusement a failli se retrouver dans un pseudo triangle amoureux, le plot-device le plus pourri du TVD-verse, qui m’a complètement guérie et vaccinée pour ma part :( !) Je suis assez contente que les personnages de Klaus et de Marcel aient en quelques sortes coupé les ponts avec elle, parce que je trouve qu’ils l’étouffaient parfois en tant que personnage. En plus, elle une storyline prometteuse et j’aimerais qu’on explore ça plus avant, sans eux.
    Il y a peut-être un truc sur lequel on ne s’accorde pas trop. Personnellement, je suis ravie du retour d’Esther qui m’avait bien fait flippé dans la saison 3 de TVD. Je l’avais bien aimé, mais je suis d’accord Finn me fait pas rêver.
    Sinon, nous sommes d’accord : le prénom du bébé euh LOL jaune, c’est vrai que là ils auraient pu faire moins cul-cul, mais c’est tout de même la CW et une série signée JP!
    Bref, merci pour cet article et bon dimanche 😉 !