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Un Commentaire

Pilote d’essai: The Flash (CW)

Pilote d’essai: The Flash (CW)
Charlotte Calignac

La review

Pilote
8
Casting
9
Scénario
7
Réalisation
8
Envie de voir la suite
8
8

Efficace et réussi

The Flash est LA série mise en avant de la rentrée, à grands coups de communication, de bande-annonce, d’annonces tout court, de caméos… c’est la série dérivée d’Arrow dont on avait eu un aperçu assez plaisant dans les épisodes 208-209 l’an dernier.

Tirée de l’univers DC Comics comme sa grande sœur qui entre dans sa troisième saison, The Flash raconte l’histoire de Barry Allen (Grant Gustin, vu dans Glee notamment) qui, après s’être fait foudroyer et avoir passé 9 mois dans le coma, réalise qu’il peut aller plus vite que la musique, le son, et probablement la lumière. Je ne sais pas, on verra bien.

Je ne vais pas mentir, ce pilot est assez réussi et il réussit à présenter sans qu’on s’ennuie une sacrée flopée de personnages, une mythologie sur le long terme ainsi que des enjeux à plus court terme. La musique est particulièrement soignée, et ça m’avait déjà frappée dans ses apparitions dans Arrow avec le changement de thème. En plus de ça, l’atmosphère générale est hyper légère (en bon contraste avec la série originale), et Grant Gustin incarne parfaitement le jeune geek surexcité d’avoir des pouvoirs ce qui le rend tout de suite plus sympathique et rend facile de s’identifier à lui.

En fait, le pilot de The Flash, c’est une sorte de mini-film de 40 minutes, qui se clôture simplement avec le héros sans copine.

Alors par contre, je sais que c’est adapté des comics. Je sais que Iris c’est la Femme de Sa Vie, mais est-ce qu’on pourrait arrêter avec les délires de super-héros torturés qui regardent leur chérie de loin et qui ne se déclarent pas ? Que Barry Allen soit timide soit, mais je trouve un peu dommage qu’on ne dépasse pas le cliché du niais amoureux de la fille à qui il doit mentir. Si Arrow s’était bien dépatouillé de cette histoire d’identité secrète, j’avoue appréhender un peu le fait que The Flash fonctionne a peu de chose près sur le même thème où le love-interest est interchangeable avec tous les autres des univers. Iris est interchangeable avec Laurel en saison 1 et… ben du coup ça ne m’intéresse pas. Qu’elle reste avec son flic Beau Gosse (quel twist ! On avait rien vu venir dites donc…) et qu’on nous laisse tranquille.

Bon, et un petit bémol sur Frisco et la nana dont j’ai pas retenu le nom, les deux scientifiques qui rappellent un peu trop ceux de Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D et qui m’avaient déjà pas rendue hystérique à l’époque où je regardais la série. On a déjà un duo de choc, je vois pas l’intérêt d’avoir trois scientifiques dans la série.

Enfin, dernière appréhension : j’ai eu d’assez grand flashbacks (en forme de PTSD) de Smallville. Grant Gustin a fort heureusement mille fois plus de charisme que Tom Welling (et l’air benêt en moins) mais le côté « méchant de la semaine qui a des pouvoirs à cause de la pluie de météorite l’explosion de l’accélérateur à microparticules me fait soupirer profondément.

The-Flash-The-CW-OctoberDonc en dépit de ces petits bémols, je maintiens que ce pilot est une réussite (surtout grâce à l’humour et à la volonté de ne pas se prendre au sérieux) et comme je suis méga spoilée et que je regarde Arrow, j’ai pas trop le choix puisqu’il y a déjà 3 à 4 épisodes cross-over de prévus en… 9 épisodes (2 de chaque côté).

Ça me rend un peu chafouin parce que finalement, le seul truc qui m’a vraiment pas plu dans The Flash, c’est… le caméo d’Oliver Queen. Ça faisait trop forcé. M’enfin, après, Alexandre vous dira que c’est bien la première fois que je me plains de voir Stephen Amell sur mon écran…

Crédits: CW