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Un Commentaire

Robin Tunney: Avec Patrick Jane? Définitivement une histoire d’amour

Robin Tunney: Avec Patrick Jane? Définitivement une histoire d’amour
Alexandre LETREN

Alors que la diffusion de la saison 5 de Mentalist se poursuit chaque mardi sur TF1 et que CBS vient de diffuser l’épisode qui révèle l’identité de Red John, Season One vous propose une rencontre avec la comédienne Robin Tunney alias Theresa Lisbon. Nous l’avons rencontré lors du 53ème Festival de Télévision de Monte-Carlo et elle nous parle de la relation de Lisbon avec Patrick Jane ainsi que son passage dans la série Prison Break.

Season One : Comment décririez-vous les sentiments de Lisbon pour Patrick Jane à ce stade de l’histoire ?

Robin Tunney : C’est définitivement une histoire d’amour. Je ne sais pas si c’est une histoire d’amour platonique ou romantique, car je ne crois pas qu’il y ait d’ambiguïté sur le fait que ce sont deux personnes seules, qui dépendent l’une de l’autre, qui se font confiance, et Lisbon est la seule personne avec laquelle Jane partage des informations. C’est intéressant car je ne sais pas, d’un point de vue créatif, quelle version de l’histoire je préfère. Nous avons déjà eu d’autres séries avec dans l’histoire de longs “will they/won’t they” (vont-il le faire ou non?), et cela se termine toujours de façon romantique. Je crois que ce serait plus intéressant si cela restait l’histoire de deux personnes qui tiennent profondément l’une a l’autre mais que cela reste platonique. Ils sont tous les deux tellement brisés, lui porte encore son alliance. Il fait encore le deuil de sa femme et n’est pas toujours, avec Lisbon, le mec le plus gentil du monde. Mais c’est amusant parce qu’en saison 5, il fait un grand geste de sacrifice pour mon personnage, et cela est important pour moi. Pendant longtemps j’ai mis ma vie et mon travail en jeu pour lui et ce n’est jamais réciproque, il fallait que cela arrive à un moment et c’est le cas en saison 5.

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Season One : Le personnage de Patrick Jane est très fort, est-il est difficile d’exister dans ce show? Avez-vous besoin de “voler” des scènes ?

R.T : Je ne suis pas de ces acteurs qui pensent comme ça, à “voler” des scènes. Je pense que c’est pour cela que ça marche. Les scènes que je préfère tourner sont celles avec lui. Ces scènes ou nous sommes juste en train de marcher et de parler de choses et d’autres. J’adore ces scènes, elles ne sont jamais ennuyeuses. Il est tellement bon que je crois qu’il me rend meilleure. J’adore vraiment tourner des scènes avec lui. Certains type de scènes deviennent difficiles à faire au bout d’un moment comme interroger quelqu’un ou examiner un cadavre, parce que vous les avez fait tellement de fois que vous cherchez de nouvelles façon de les faire. Ça devient presque une question physique, comment je me déplace vers le cadavre ? Parce qu’on l’a fait tant de fois avant et qu’essayer de rendre la scène neuve devient difficile. En tout les cas cela aura été un beau voyage, qui m’a fait grandir en tant que personne et en tant qu’actrice, et m’a permis de me sentir beaucoup plus sure de moi. Avoir un endroit où aller travailler tous les jours est très sécurisant, d’autant que j’avais ces scénarios “cauchemars” dans lesquels je me trouvais à errer sur Hollywood boulevard, portant un vieux t-shirt, sans être capable de subvenir à mes besoins. Le fait d’avoir un travail régulier vous permet de choisir, de dire non à des propositions et de garder un toit sur votre tête. C’est la meilleure sécurité que je n’ai jamais eu de toute ma vie.

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Season One : Vous avez de la chance car vous avez tourné dans la seule bonne saison (Saison 1) de Prison Break, êtes-vous contente de ne pas avoir continué le show après?

R.T : Comme je le disais je me sens chanceuse comme actrice de télévision. Prison Break se basait sur une idée qui était très originale, et tellement bien exécutée, mais aussi la question était : combien de temps cela pourra-t-il tenir ? C’était presque une blague, et je disais à mon agent : “Le show s’appelle “Prison Break” (l’évasion), et je suis l’avocate qui essaie de les faire sortir de manière légale, comment cela va-t-il se passer ? Le show s’appelle “Prison Break” ils ne vont pas être libérés par une cours de justice.” Mais je suis fière du travail accompli sur cette série. Et je suis heureuse d’avoir été dans la meilleure saison. Mais parfois certaines séries sont plus intéressantes à regarder qu’à jouer. Dans Prison Break toutes les scènes étaient importantes, ca en devenait presque absurde. J’étais témoin d’un meurtre, mais c’était le Vice Président le coupable, et vous deviez appeler la police et dire “Je voudrais signaler un meurtre… par le Vice Président des États-Unis”, cela devient absurde, mais c’est dans une telle dynamique que vous ne vous en rendez pas compte. C’est un peu comme dans 24 où des choses de ce type arrivent. Mais le problème pour un acteur, dans ce type de show, est que vous n’avez pas le temps de développer votre personnage, vous restez dans l’action et n’avez pas de moments funs. Je me rappelle une fois avoir souris pendant une scène de Prison Break et l’on ma dit “Tu ne peux pas sourire ! ton amour va mourir !”, Et j’ai répondu “Ah oui, ok…”. C’est ce qui m’empêchait de me réaliser dans le show. Le Mentalist a été un changement important pour moi, je n’avais pas encore eu l’occasion de jouer de manière aussi régulière. Avant cela j’étais toujours nerveuse, pour les auditions notamment, en me demandant si j’allais être bonne ce jour là. Avoir joué un personnage de manière aussi régulière m’a apporté de l’assurance, et me sentir moins dépendante de la chance. Et j’ai tellement appris de Simon (Baker – Patrick Jane), qui est un acteur très technique, et qui est devenu comme une partie de ma famille. Il est comme mon meilleur ami, je le vois tous les jours et je l’aime beaucoup. Et donc oui je pense que tout arrive pour une raison.

Et voici la version audio de l’interview

Source: Festival de Télévision de Monte-Carlo